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 Quatrième de couverture : 
        Autrice de Peau, 
        recueil dessais devenu culte, Dorothy Allison a grandi dans le sud 
        des États-Unis, dans un contexte de misère sociale et de 
        violences familiales et sexuelles. Dans Deux ou trois choses dont 
        je suis sûre, elle raconte les femmes de sa famille  mère, 
        surs, cousines, filles et tantes , rendant hommage à 
        leur force, leur humour, leur beauté et surtout leur détermination 
        obstinée face au quotidien qui les accable. Illustré de 
        photographies de sa collection personnelle, ce livre montre à quel 
        point les petites histoires dune génération peuvent 
        acquérir le statut de légende pour les générations 
        suivantes. 
 
 | Dorothy ALLISON (1949-2024) | ||||||||||||||||||
| Nous avons lu 
              ce livre pendant notre septième SEMAINE 
              LECTURE du 28 juin au 5 juillet 2025 en Bretagne (présentation 
              ICI). 
                Les 
              livres lus pendant la semaine  - Samedi 
              :  Sándor MÁRAI, 
               Les 
              étrangers (Hongrie) Et le palmarès ici | 
Fanny (avis 
        transmis)
(avis 
        transmis)
        Dès les premières pages, j'ai pris une claque. Ce livre 
        est un OVNI, je trouve qu'il ne rentre dans aucune catégorie, et 
        c'est très bien comme ça.
        Pamphlet de lutte contre toutes certitudes ?
        Combat féministe ?
        C'est comme un cri continu qui hurle les violences subies, la colère, 
        mais aussi l'envie et l'amour. Malgré toutes les souffrances je 
        ne vois pas de haine dans son écrit. 
        Il y a de beaux passages de littérature, d'amour et d'érotisme, 
        par exemple "une princesse de porcelaine, une lesbienne rideau-dentelle".
        J'ai aimé la construction qui a l'air de partir dans tous les sens, 
        mais chemine ; c'est uniquement qu'elle ne prend pas un tracé linéaire 
        (elle raconte d'ailleurs au début de quelle manière elle 
        a affirmé la légitimité de ne pas faire une narration 
        linéaire). La construction est un peu sur le mode de l'hypertexte 
        dont elle parle à la fin.
        J'ai aussi trouvé l'introduction intéressante sur les choix 
        de traduction liés aux genres : féminin ? masculin ? neutre 
        ? Quelque chose d'autre serait à créer...
        J'ouvre en grand.
        Jacqueline (avis 
        transmis)
(avis 
        transmis)
        J'ai apprécié ce livre si particulier 
        où je ne savais pas dans quoi j'étais embarquée
 
        
        "Laissez-moi vous raconter une histoire" : ce leitmotiv signe 
        un récit autour de la difficulté de mettre en mots.
        Dans la première moitié, il s'agit de vies de femmes qui 
        tiennent bon pour vivre, dans une certaine misère sociale, un peu 
        en marge d'une société bienpensante. C'est un témoignage/plaidoyer 
        plein d'énergie pour ces travailleuses et leur histoire qui ont 
        construit l'auteure
        Pressée de lire le livre, sans être allée jusqu'aux 
        pages qui légendent les photos, celles-ci prenaient sens pour illustrer 
        un propos sur un milieu de femmes, piliers entourés de nombreux 
        enfants, qui gagnent leur vie en dehors de l'histoire, tout en la faisant 
        au jour le jour
 
        Et puis, à peu près à la moitié du livre, 
        la révélation du viol comme une déflagration et comme 
        venant illustrer la difficulté de raconter et le désir de 
        dire
 Juste avant cette réflexion : "je 
        suis seulement censée raconter une seule histoire à la fois", 
        comme un pied de nez aux règles des ateliers d'écriture, 
        alors qu'une expérience est tissée de mille récits 
        possibles. Evidemment, j'ai pensé à Neige Sinno dont nous 
        avons lu le livre et qui était aussi une recherche pour raconter
 
        
        Un peu plus loin, j'ai noté ce moment de bascule où Allison 
        peut signifier à son amante : "Je 
        peux pas réparer ça, ma belle. Je peux rien réparer 
        du tout. Si tu peux me dire ce dont tu as besoin, je peux essayer de te 
        le donner" ; le ça de la première phrase 
        parle sans doute de quelque chose à réparer chez sa partenaire. 
        La deuxième phrase est un constat personnel les englobant dans 
        quelque chose de commun et la dernière illustre ce que peut et 
        devrait être une relation établie sur le consentement
 
        
        Je ne pense pas qu'un peu plus loin la curieuse formulation "les 
        femmes gâchent leur vie parce qu'elles ne savent pas qu'elles peuvent 
        faire quelque chose de différente" soit une coquille. 
        J'aurais aimé être capable d'aller voir l'original anglais
 
        
        J'ai aimé la fin du livre, la force des liens familiaux et j'ai 
        été ensuite contente de pouvoir mettre des noms sur les 
        photos. Je regrette de ne pas avoir plus de temps et de ne pas entendre 
        vos avis. 
        J'ouvre au moins aux trois quarts. 
        Édith
        J'ai adoré cette lecture.
        Je ne me suis pas projetée dans la narratrice, mais pour la première 
        fois cette semaine, j'ai senti les larmes me monter aux yeux.
        Je ne sais pas par quel bout parler de cet ovni, de ses photos. J'ai aimé 
        la construction, le titre intriguant, j'ai mis des cornes à toutes 
        les pages. J'ai lu tous les textes en italiques. Il y a l'approche de 
        l'amour, ce viol, on se sent très concernée. J'ai aimé 
        le chapitre sur son fils Wolf.
        C'est très universel.
        J'ai pensé aux 
        cibles de Niki de Saint-Phalle.
        J'ai adoré ce livre que je vais offrir.
        Étienne
        J'ai beaucoup aimé aussi ce livre que j'ai lu rapidement en arrivant 
        à la Renardière.
        Il m'a beaucoup plu. 
        Il m'a renvoyé à quelques autres lectures : 
        - Patti 
        Smith pour les photos
        - Triste 
        tigre pour les violences
        - et Flannery O'connor car là aussi Les 
        braves gens ne courent pas les rues...
        J'ai beaucoup aimé la langue, très poétique.
        Le rêve en guise d'apothéose est très beau.
        La narration est foisonnante ce qui m'a dérangé parfois, 
        mais peu.
        J'aurais voulu que ça dure plus longtemps
        Il y a un changement de l'axe. Et on y trouve bien sûr le féminisme.
        J'ouvre ¼ en moins car il y a beaucoup de thématiques.
        Mais le livre m'a beaucoup plu, très intéressent, fort et 
        j'ai beaucoup aimé cette quête d'amour, j'ouvre donc aux 
        ¾.
        Fanfan
        Dès que j'ai commencé, j'ai pris des notes, j'ai pris des 
        notes, puis stop. C'est trop foisonnant.
        J'ai aimé comme elle s'en sort après le viol.
        J'ouvre en entier, grand, grand ouvert. C'est un livre qui m'a énormément 
        touchée. C'est atroce, mais avec énormément d'humour, 
        de dérision et de distance. Ça fait passer la pilule.
        L'origine familiale est étonnante, graine 
        au vent. Elle se transforme en maman.
        J'ai adoré ce livre.
        Chantal
        J'étais très émue, au bord 
        de pleurer.
        Elle est ma contemporaine.
        J'ai retrouvé les odeurs de son enfance, la couleur white trash, 
        les souvenirs. J'ai été vraiment émue.
        C'est aussi un hommage à sa mère. J'ai été 
        touchée par tous les bouts. 
        Les photos m'ont parlé le plus directement.
        J'ouvre en grand. 
        Suzanne 
        Mes échos seront semblables.
        La première page m'a tout de suite accrochée.
        Sur les photos, avec la robe au même âge, c'est moi !
        Ce qui m'a impressionnée est que le viol est dans le sous-texte. 
        
        Vérité ou fiction ? La fiction est pire que la réalité 
        et entraîne des troubles.
        Et l'institutrice qui aborde la généalogie ! C'est une famille 
        de femmes, toutes pas très valorisées. 
        Et l'histoire du karaté ! C'est un défi par rapport aux 
        hommes, et elle ne lâche que lorsque le corps lâche. 
        Les photos sont essentielles.
        Il y a de la poésie, c'est très beau.
        J'ouvre aux ¾.
        Annie
        Je suis d'accord avec tout ce qui a été dit.
        Triste 
        tigre ne m'avait pas émue, la façon d'écrire 
        ne me parlait pas vraiment - ce que je déplorais, alors que 
        le sujet est très sensible. J'ai été emballée 
        par l'écriture de celui-ci !
        C'est un carnet intime très intéressant, un texte libérateur, 
        qui fait écho pour soi.
        J'ai aimé l'aspect universel, avec hélas, ces répétitions 
        de générations en générations.
        C'est très émouvant quand elle envoie sa sur à 
        sa place, très fort. Très émouvant également 
        le passage avec son fils.
        J'ouvre en grand.
        Danièle
        Je souscris à tout ce qui a été dit.
        Et je partage l'émotion.
        Et la tante qui lui dit "Heureusement que t'es intelligente".
        Elle ne manque pas d'amour.
        Lesbienne ? C'est l'amour en effet qui détermine son choix.
        J'ai adoré l'histoire de l'hypertexte et la transformation en rêve.
        J'ai aimé le ton de la confidence, ces histoires comme des contes. 
        J'ouvre entre ¾ et grand. Cette poésie furieuse. 
        
        Cette blessure qui ne se referme pas, mais elle fait avec. Plus je l'ai 
        lu, plus je l'ai aimé. Allez j'ouvre en grand.
        Catherine
        J'ai beaucoup aimé et j'ai été beaucoup touchée.
        Beaucoup aimé le titre aussi, la construction, les rapports entre 
        toutes ces femmes qui ne sont pas sordides, eux. Avec les hommes, passe 
        une sorte de tendresse. Mais quelle tragédie ! Tragédie 
        des filles qui sont jolies, tragédie de la maternité (très 
        tendre), et rêve de la fin. 
        On assiste à la reconstruction après le viol. 
        C'est aussi un regard sur la société blanche. 
        J'ouvre aux ¾, allez... j'ouvre en grand.
        Katell
        C'est le type de livre que j'aurais aimé aimer. Mais j'ai lu  
        L'histoire 
        de Bone, qui est vraiment très bien. 
        
        Ici, les choses sont survolées. Je n'aime pas le titre, sans consistance. 
        Le livre ne raconte aucune histoire. Il n'arrive pas à s'élever, 
        c'est très léger, sans consistance. C'est assez paresseux 
        : ce magma de surs par exemple. J'aurais aimé, j'ouvre à 
        moitié.
        Rozenn
        Je me suis trompée et j'ai lu le Keegan 
        : j'ai commencé celui-ci à minuit. Je l'ai trouvé 
        étrange, difficile, et je me suis endormie très perplexe.
        Finalement
 j'aime bien, je vais vous raconter des histoires, je 
        vais vous dire quelque chose, j'ai trouvé ça admirable. 
        Ce matin, j'ai trouvé ça plus linéaire.
        J'entends bien ce que vous dites des qualités du livre. 
        Qu'est-ce que je raconte ? L'homosexualité ? Mais c'est ainsi qu'on 
        pourrait être si on n'était pas formaté, ouvert.e 
        à l'amour quel que soit le genre de la personne qui attire.
        Je suis un peu polluée par le livre de demain, antithèse 
        de celui-ci. J'allais ouvrir ¾ mais en vous écoutant, j'ouvre 
        en entier.
        Annick 
        L
         
        J'ai beaucoup aimé l'objet livre dans lequel l'apport des photos 
        est essentiel. Et j'ai été très touchée par 
        ce récit qui ne peut pas nous laisser indifférents. 
        Le choix d'écriture est très différent de celui de 
        Neige Sinno dans Triste 
        tigre : ici le lecteur est directement interpellé, pris 
        aux tripes. Mais je ne trouve pas que cette lecture soit déprimante, 
        on est au contraire porté par l'énergie, la colère 
        de la narratrice.
        Pourtant je suis restée un peu frustrée, comme Katell, par 
        l'approche juste effleurée des faits. Et il y a, me semble-t-il, 
        quelque chose de militant dans ce livre, qui en restreint la portée 
        à mes yeux en termes de public potentiel.
        J'ouvre à moitié.
        Manuel
        J'aime bien les formules efficaces en peu de phrases, ça suffit.
        On voit bien la progression.
        Je n'aime pas l'objet livre, tout comme je n'aime pas les livres avec 
        photos de Sophie 
        Calle et Montero 
        - c'est embêtant qu'ait besoin de photos. 
        Su la beauté, ça ne m'a pas intéressé.
        Ce qui m'a intéressé, c'est la résilience, par exemple 
        par le karaté.
        C'est trop tweeté. J'ouvre ¼.
        Je ne l'offrirai pas.
        Françoise
        J'ai beaucoup aimé le passage sur le karaté, son 
        effort. Et il y a de l'humour. Le passage psy, ça m'a éclaté.
        Quand Katell dit ça ne raconte rien, je ne suis pas d'accord. Il 
        y a cette histoire de femmes en lignée.
        Je regrette de n'avoir pas lu en vo car j'ai apprécié son 
        écriture et j'aurais pu encore mieux apprécier.
        J'aime cette façon d'écrire, américaine, tak tak.
        Neige Sinno pour moi ça n'a rien à voir.
        Ici elle sort ses tripes et ne théorise pas.
        Il y a une énergie qu'on ressent. J'ouvre à moitié. 
        Un livre qui vaut la peine. Un sacré personnage.
        Marie-Thé 
 
        
        Heureusement que Manuel a ouvert à ¼, car je me serais sentie 
        seul. Ce n'est pas mon genre de livre.
        Et ce truc de traduction ça m'agace.
        J'ai aimé les photos. Beaucoup de photos sont poignantes. J'aime 
        les images.
        Il y a des cotés merveilleux.
        Laissez-moi vous dire, ce refrain m'a agacée.
        Aimer quelque chose qu'on n'est pas sûr de comprendre.
        Regarde les photos, elles sont deux, elles ont disparu : rein ne leur 
        est arrivé, c'est encore pire.
        "La vie n'est pas des films" dit la mère. Par contre 
        on joue un rôle. J'ai beaucoup aimé.
        Les hommes : silence.
        On oscille d'un truc à l'autre. L'oncle, la tente, le corps, le 
        karaté.
        J'ouvre à moitié.
        Annick 
        A
        J'ai 
        bien aimé. C'est unique, on sent une femme libre. J'ai aimé 
        le passage avec sa mère. Cette femme se construit au fur et à 
        mesure, j'ai beaucoup aimé.
        Claire
        Là encore, il y a le texte et tout ce qui est dans le livre. Ainsi, 
        j'ai été étonnée par l'origine du texte, écrit 
        d'abord pour la scène, nous dit l'auteure dans une note à 
        la fin du livre : je n'arrive pas à imaginer...
        Comme Annick, j'ai apprécié l'objet livre, ce volume qui 
        tient dans la main, avec ces photos bien mises en page : les légendes 
        à la fin du livre, je les ai reportées sous chaque photo 
        et j'avais plaisir à feuilleter le livre avec ces photos légendées... 
        J'ai également la version new-yorkaise 
        et je remarque que les bords des photos sont légèrement 
        nimbés, ce qui ajoute un charme suranné...
        J'ai repensé aux autres livres incluant 
        des photos que nous avons lu, tous, comme celui-ci inclassables. 
        Elle mentionne d'ailleurs dans le texte sa démarche littéraire 
        ou du moins ce qu'elle n'est pas : "Tous 
        les cours d'écriture dont j'ai entendu parler disent la même 
        chose. Prenez une histoire, suivez-la jusqu'au bout, début, milieu, 
        fin. Je ne fais jamais ça. Jamais." 
        Le coup de l'hypertexte est bien vu. 
        De même les photos intégrées dans le texte ne sont 
        pas forcément en lien avec celui-ci et le texte décrit parfois 
        une photo qui ne figure pas : décalage, décalage.
        Il y a la distance 
        grâce à un humour souvent grinçant, là encore 
        décalé : "L'amour 
        était une calamité. L'amour était une malédiction 
        qui m'avait d'une façon ou d'une autre évitée, ce 
        qui était sans nul doute la raison pour laquelle j'étais 
        si douée pour les questionnaires à choix multiples et pour 
        apprendre les poésies par cur." Ou bien : 
        "cet inceste est une 
        tunique de plusieurs couleurs (...) Je ne porterai pas cette tunique, 
        pas même si elle était retaillée sur un modèle 
        féministe, sur une analyse postmoderne."
        Le refrain avec ses italiques créé un rythme, mais il n'y 
        a pas que lui, par exemple : 
        "Derrière l'histoire 
        que je raconte se trouve celle que je tais.
        Derrière l'histoire que vous écoutez se trouve celle que 
        j'aimerais pouvoir vous faire entendre.
        Derrière mon col soigneusement boutonné se trouve ma nudité, 
        la lutte pour trouver des vêtements propres, de la nourriture, du 
        sens, de de l'argent. Derrière le sexe se trouve la rage, derrière 
        la colère se trouve l'amour, derrière cet instant se trouve 
        le silence, des années de silence."
        J'entends la voix qui scande, tel du slam, c'est très fort, dense.
        Il y a des formulations délicates, 
        mais souvent trash : "la 
        bouche tombante à cause du Valium". Les mots résonnent 
        : "J'ai écrit 
        quelques poèmes qui font mal au crane rien qu'en étant dans 
        la même pièce qu'eux" - c'est fort. 
        Difficile de ne pas rire même si c'est horrible : "Mes 
        cousines et moi, on n'a jamais été vierges, même quand 
        on l'était" ; je me suis régalée 
        des formules - "le sourire 
        crème fraiche", "lesbienne 
        rideau-dentelle" ; et la traductrice a fait le job.
        Comme Françoise, pas du tout d'accord avec Katell qui dit ça 
        ne raconte rien, comme après avoir lu une nouvelle de Von Saar, 
        c'est un auteur mineur... Il se passe au contraire une quantité 
        de choses racontées. Et j'ai 
        plaisir à repartir, par exemple on est p. 9O "Une 
        fois, j'ai eu cette petite amie"... 
        Tiens, on part chez Monsieur Han, car on retrouve la Guerre de 
        Corée p. 30. Il faut dire que nous allons d'horreurs en horreurs : 
        Catalina tue en veux-tu en voilà, Monsieur Han va de sévices 
        en sévices, ici c'est violences et inceste et pourtant j'aime ça.
        J'ai aimé la voix qui me parle dans ce livre.
        J'avais prévu d'ouvrir aux ¾, mais les réactions 
        enthousiastes que suscitent le livre lui ajoutent de la valeur et j'ai 
        presque envie d'ouvrir en grand.
        Jérémy
        La note sur la traduction féministe m'a pompé. La traduction 
        m'a exaspéré. 
        Les photos, j'aime pas ça. On m'impose des images. Et les légendes 
        qui sont à la fin !
        Il y a des passages très beaux : avec sa sur, le karaté.
        Un peu comme Katell, je pense qu'elle aurait de la matière. J'aurais 
        voulu en savoir plus sur son milieu social.
        J'ai beaucoup aimé sur la beauté, la malédiction 
        de la beauté. Et l'inceste ? Pourquoi la mère n'a rien fait 
        ?
        J'ai préféré cette narration à celle de Neige 
        Sinno qui rabâche, là au moins ça avance, elle donne 
        un peu plus de biscuit. J'ouvre ¼.
QUELQUES INFOS AUTOUR DU LIVRE
PRÉSENTATION DE L'AUTEUR sur wikipédia
LIVRES TRADUITS 
        
        Romans 
        - L'histoire 
        de Bone, trad. Michèle Valencia, 10/18, 1998
        - Retour à Cayro, trad. Michèle Valencia, Belfond, 
        1998.
        
        Récits
        - Peau : 
        à propos de sexe, de classe et de littérature, Cambourakis, 
        2015, trad. Nicolas Milon et Camille Olivier 
        - Deux 
        ou trois choses dont je suis sûre, 
        trad. Noémie Grunenwald, Cambourakis, 2021.
        
        Poèmes
        - Les 
        femmes qui me détestent, trad. Noémie Grunenwald, 
        éd. Hystériques et associéEs, 2024.
        
        Nouvelles
        - Trash 
        : vilaines histoires & filles coriaces, trad. Noémie 
        Grunenwald, Cambourakis, 2021.
Correspondance
        - Amour 
        & bave de schneck, trad. Noémie Grunenwald, Dorothy 
        Allison & Joan Nestle, éd. Hystériques et associéEs, 
        2025.
RADIO
        - "Découvrir 
        luvre de Dorothy Allison", par Marie Richeux, Le 
        Book Club, France Culture, 28 janvier 2025, 58 min.
ARTICLES et ENTRETIEN
        - "Lectures 
        de Dorothy Allison", Michlin Monica, Cahiers Charles V, 
        n°40, juin 2006. 
        - "Dorothy Allison, sa famille sur 
        les photos", par Thomas Stélandre, Libération, 
        1er mars 2021 (sur le livre Deux ou trois choses dont je suis sûre)
        - Dorothy Allison en entretien exclusif : "Les 
        féministes ont profondément changé la société", 
        par Marie Kirschen, Les Inrocks, 8 
        juillet 2022 
        - "Mort de Dorothy Allison, féministe, 
        lesbienne, white trash et écrivaine précieuse", 
        par Camille Paix, Libération, 8 novembre 2024
        - "Hommage à Dorothy Allison 
        par la traductrice et éditrice Noémie Grunenwald", 
        par Noémie Grunenwald, traductrice et éditrice, Libération, 
        23 novembre 2024.
VIDEOS
        - Entretien (en anglais, sous-titres possibles sur youtube), avec "Dorothy 
        Allison: The Power of the Writer's Voice", Chicago Humanities, 
        12 février 2013, 56 min
        - Le livre est adapté au théâtre à Strasbourg 
        par Manon Ayçoberry
        qui le présente sur facebook, 
        mêlant théâtre, musique, littérature et arts 
        martiaux, 3 juin 2025, 3 min ; voir le site 
        de la Compagnie l'Onde.
        
THESE et MASTER
        - Grotesque 'queer' et savoirs 
        abjects dans luvre de Dorothy Allison, Mélanie 
        Grué, thèse soutenue en 2013 à Paris. 
        - Un master en 
        ligne : La quête du sujet lesbien et lécriture 
        de lintime dans Bastard Out of Carolina, Skin, Two or Three Things 
        I Know for Sure de Dorothy Allison, Oranges Are Not The Only Fruit, Why 
        Be Happy When You Could Be Normal de Jeanette Winterson, Julie Agu, 
        Université Aix-Marseille, 2021
        
DES LIVRES INCLUANT DES PHOTOS
        Ces livres, que nous avons précédemment lus dans le groupe, 
        sont tous "inclassables"... : 
        - Austerlitz 
        et Les 
        Émigrants de Sebald
        - Des 
        histoires vraies de Sophie Calle
        - Roland 
        Barthes par Roland Barthes
        - M 
        Train de Patti Smith
        - Proust 
        contre la déchéance de Joseph Czapski
        - Nadja 
        de Breton
        - L'Africain 
        de Le Clézio
        - Triste 
        tigre de Neige Sinno.
| Nos cotes d'amour, de l'enthousiasme 
                au rejet : | ||||
|          | ||||
| à 
                la folie grand ouvert | beaucoup ¾ ouvert | moyennement 
                 à moitié | un 
                peu ouvert ¼ | pas 
                du tout fermé ! | 
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