HWANG Sok-yong, Monsieur Han, trad. du coréen Choi Mikyung et Jean-Noël Juttet, Zulma poche Z/A, 2017, 144 p.

Quatrième de couverture : À travers la descente aux enfers d’un homme écartelé par la division de son pays, brutalement séparé de sa famille, socialement déclassé, renié par le Nord et suspecté au Sud, partout indésirable, Hwang Sok-yong dit toute la cruauté d’une époque en folie qui pousse les êtres dans des voies sans issue. D’où l’émouvante beauté de son personnage, devenu emblématique.
Récit poignant, fulgurant, de l’existence d’un Candide pris malgré lui dans l’engrenage de l’Histoire, Monsieur Han est une œuvre majeure de la littérature coréenne contemporaine.

"Merveilleux nouvelliste et saisissant romancier, Hwang Sok-yong a la trempe de ces idéalistes qui, parfois, finissent par dicter leur texte à l’histoire." Clémence Boulouque, Le Figaro littéraire

Monsieur Han
, Zulma
, 2010, 160 p.


Zulma, 2002, 128 p.


10/18, coll. "Domaine étranger", 2004, 128 p.

Quatrième de couverture : Lorsque Monsieur Han décède, ses voisins ne savent rien de la vie de ce vieillard discret. Et pourtant il porte en lui toute l'histoire récente de la Corée. Jadis, cet homme était médecin à Pyongyang, dans le Nord. Puis la terreur communiste s'en empare et il se voit contraint à l'exil. Commence une tribulation aussi impitoyable que dérisoire : il quitte le Nord, où on l'accuse d'être du Sud, pour aller vers un Sud où on le suspecte d'être un agent du Nord. Comme tous les Coréens, Monsieur Han n'est qu'une âme déchirée, mise en pièces de part et d'autre du 38e parallèle...

"Alors que la Corée semble s'ouvrir un peu,
Hwang Sok-Yong, qui a connu la prison,
l'interdiction d'écrire et l'exil, offre une voix
superbe à ces générations sacrifiées, boucs émissaires d'un pays déchiré."
Olivier Maison, Marianne

"Hwang Sok-Yong est un écrivain du défi.
Un idéaliste dans un monde privé d'idéal."
André Clavel, Le Temps

HWANG Sok-yong (né en 1943)
Monsieur Han (1970, traduction 2022)

Nous avons lu ce livre pour le 1er juillet 2025 lors de notre septième semaine lecture. Un peu de doc en bas de page.
Les avis ci-dessous sont en cours de correction par leurs auteurs.

Nos 20 cotes d'amour
Annick AAnnick L
Annie
Chantal
Katell
Manuel
Rozenn

Brigitte LDanièle •Fanfan •Fanny Monique L Renée
entre
etFrançoise
Catherine
Jacqueline Jérémy
Marie-Thé
Suzanne
Claire

Monique L(avis transmis)
C'est un récit bouleversant, sobre, instructif, entre témoignage et protestation qui nous fait ressentir l'histoire poignante de la Corée entre la fin de la seconde guerre mondiale et la fin des années 60.
Ce qui m'a tout particulièrement plu, c'est que l'auteur ne prenne parti ni pour un camp, ni pour l'autre, mais qu'il donne les faits bruts, qu'il exclut tout pathos, et ne fait que dénoncer la partition du pays, la guerre et l'absurdité de cette situation.
J'ai apprécié la construction du roman qui commence sur les derniers moments de son héros, dans une misère crasse, une mort pitoyable dans une chambre exiguë au milieu d'étrangers. Cela a attisé ma curiosité.
On va suivre les tribulations et la chute de cet antihéros, médecin, homme brillant au destin broyé par l'histoire de son pays.
Il quitte le nord, où on l'accuse d'être du sud pour aller vers le sud où on le suspecte d'être un agent du Nord, comme tous les coréens il est quelqu'un de déchiré, déboussolé. C'est un personnage idéaliste. Au nord, l'auteur évoque le traumatisme de l'arrivée des communistes et un climat délétère où n'importe qui peut être fusillé. A l'hôpital de Pyongyang, les moyens les plus élémentaires manquent. Les descriptions d'une épidémie de typhoïde sont particulièrement difficiles à supporter. Notre héros y est accusé de désobéissance aux ordres reçus - soigner seulement les membres du parti et leur famille - il va survivre miraculeusement à une exécution (séquence encore terrible et inoubliable pour la lectrice que je suis). Il est obligé de fuir au nord pour sa survie. La traversée du fleuve Daedong est particulièrement éprouvante. La séparation d'avec sa femme et de ses enfants est bouleversante car difficile à décider.
Le portrait que l'auteur dresse de la Corée du Sud de l'après-guerre est loin d'être reluisant : c'est un pays inhospitalier, surtout pour un homme originaire du Nord qui n'y connait pratiquement personne. L'argent et les relations comptent plus que le bon droit ou les compétences. Notre héro va être l'objet d'une suspicion l'empêchant de retrouver un poste de professeur de médecine, puis de manœuvre pour le discréditer de la part de profiteurs sans scrupules. Il règne un climat anxiogène où le soupçon d'espionnage pèse en permanence sur les familles originaires du nord de la péninsule.
L'auteur retransmet magistralement l'ambiance paranoïaque de la période. Tout est incompréhension, mensonges, dérobades, divisions, infortunes, délations, trahisons, corruptions, suspicions, injustice et cruautés… La corruption est généralisée et la solidarité peine à exister. Mais un espoir subsiste car des personnages brillent dans cet univers sombre : Monsieur Han, intègre, scrupuleux est un candide qui refuse, au risque de sa vie, les compromissions. Ainsi que sa sœur et un collègue médecin originaire du nord.
Tout cela reste d'actualité : le regroupement familial et l'éventuelle réunification.
C'est bien écrit et se lit facilement et de manière fluide.
J'ouvre à 3/4.
Marie-Thé
Un livre qui n'est pas mon genre. Mais c'est très fort, bien écrit, mais cauchemardesque.
Le début est théâtral et j'ai pensé à Funérailles molles.
La quatrième de couverture dit tout. Purée, qu'est-ce que c'est sombre ! Je ne suis pas venue ici pour ça ! On parle beaucoup de la Corée aujourd'hui.
Le passage du fleuve m'a rappelé aussi le film La Ballade de Narayama et aussi les bordels militaires, c'est sordide.
Annick A
J'ai beaucoup aimé ce livre qui se situe dans l'Histoire, mais qui a une grande actualité. La postface le dit bien : "C’est cette tragédie, si obsédante encore aujourd’hui et dont le dénouement est loin d’être en vue, que Hwang Sok-Yong évoque dans Monsieur Han. La division du pays est une blessure profonde au cœur des Coréens."
Chantal
J'ai lu la moitié, j'ai beaucoup aimé et je lirai la fin.
C'est un grand cours d'histoire.
L'écriture le rend facile à lire.
Un langage ordurier détonne p. 68-69 : "Les merdeux, c'est pas ce qui manque dans ce pays ! Si on n'en balançait pas de temps en temps à la poubelle, où est-ce qu'on irait ?"
C'est l'histoire d'une famille déchirée et on est dans la grande Histoire, là de la Corée.
Jacqueline
(avis transmis)
Un vrai défi quand on est pas encore en vacances avec des obligations à remplir que d’arriver à lire ce roman avant la fin de la journée et la chaleur oppressante à Paris n’aide pas à supporter ce récit pénible de corruption et d’injustices qui détruisent un homme honnête. Jusqu’à la naïveté ? L’auteur y insiste beaucoup... Ce n’est qu’après avoir lu le livre que j’ai lu la préface qui le présente et je suis admirative de son action pour tenter de garder des liens dans une Corée divisée.
Ma petite fille partant ce soir pour un mois à Séoul et Busan, ces derniers mois, j’avais un peu regardé l’histoire de la Corée. Intéressant aussi de situer la date de parution de ce roman (1970) et son succès, dans la chronologie de la Corée (voir celle très bien faite,
de 1876 à 2019, parue dans Le Monde diplomatique).
J’ouvre le livre à moitié.
Fanfan

Le tout début dénote avec la suite : les scènes avec les gens de la maison qui sont des gens atroces, ça m'a tordu les boyaux.
L'écriture est magnifique, facile à lire malgré la monstruosité.
Je ne l'ai pas fini. J'ai moi aussi retenu la scène de la séparation, avec sa femme qui devient toute petite : "Han Yongdok se retournait de temps en temps. Sa femme qui le suivait à pas menus ressemblait à une frêle figure dans une peinture pointilliste : des flocons s'étaient posés sur ses cheveux ; son visage, toute sa silhouette s'estompaient au fur et à mesure que la couche de neige s'épaississait sur le sol."
Katell

Voilà pourquoi j'aime le groupe lecture ! Il permet de découvrir des auteurs qu'on n'aurait jamais lus !
C'est un livre remarquable, avec des pages d'une beauté ! J'en lirai d'autres.
J'ai repris le premier chapitre et il y a un Bak qu'on a retrouvé plus loin, pour moi c'est le même, celui qui se couche entre les cercueils.
J'ouvre en grand !

Danièle

J'ai bien aimé la construction.
Les gens l'aident pour avoir l'air devant les autres.
C'est bien de découvrir au fur et à mesure que c'est un homme extraordinaire.
Ça m'a rappelé ce que j'ai ressenti au camp S21 des khmers rouges.
C'est du vrai.
Pour l'histoire de cet homme qui n'avait rien pour s'en tirer, j'ouvre aux ¾.
Renée
(avis transmis)
Ce court récit décrit avec concision et talent la bêtise de la guerre, la perversité des hommes, leur cruauté. C'est une lecture intéressante et nécessaire.
J'ouvre en grand pour la qualité, pas pour le plaisir de lecture ; j'ouvre en grand car je l'ai trouvé bien mené, j'avais envie de savoir la suite.
Les mésaventures atroces qu'il vit, comme sa sœur, font partie de l'histoire, l'Histoire ! J'estime qu'il faut savoir tout ça.
Je voulais ouvrir aux ¾ car je ne pense pas le conseiller à n'importe qui... moi j'aime apprendre, ce qui est le cas avec ce livre qui n'est pas distrayant.
Annie
Je suis complètement d'accord avec ce qui a été dit.
C'est intéressant, ce livre témoin indispensable.
L'histoire se répète.
C'est intéressant aussi qu'on commence par la fin.
J'ai beaucoup aimé ce livre qui se lit très bien. Un livre utile, que j'ouvre en grand.
Brigitte L
(avis transmis)
Je cherchais, en vain, depuis longtemps à lire quelque chose sur la façon dont les Nord-Coréens avaient vécu la séparation de leur pays. J'étais donc contente de découvrir ce livre.
Est-ce une nouvelle ? Est-ce un témoignage ? Ou bien un roman ? Peu importe.
J'ai beaucoup aimé cette lecture tellement poignante.
Monsieur Han est un "Juste", amené à vivre dans un monde de scélérats et de violence, de la part des Coréens du Nord, des Américains et des Coréens du Sud.
A la fin de sa vie, il retrouve Bak (le croque-mort), un de ses principaux dénonciateurs, comme seul compagnon.
Lecture très triste : le lecteur assiste au combat entre le Bien et le Mal.
J'ouvre aux ¾.
Rozenn
J'ouvre en très grand. Et je lirai autre chose. C'est un livre extraordinaire.
Je n'ai pas eu de difficulté à le lire. Ce n'est pas plus dur que les nouvelles…
Il pose la question essentielle ; on peut se targuer d'avoir des valeurs ; mais… Aurais-je été résistant ou bourreau ? On y est bien, là, aux exigences morales : "Han finit par se laisser émouvoir, se disant que, au fond, il était malséant de maintenir ses exigences morales en cette période où chacun se battait du mieux qu’il pouvait pour survivre." On peut le qualifier de naïf, de bisounounours.
Ce livre est fabuleux : l'écriture, le problème qu'il pose, la construction, les personnages. Sa sœur est un personnage magnifique.
Et j'ai eu plaisir à le lire.

Fanny(avis transmis)
Tout d'abord, j'ai envie de saluer la sobriété du titre de cette chronique. Monsieur Han, tout simplement : je trouve que cela rend hommage à ce personnage, ou plutôt à cet homme puisqu'il s'agit de l’histoire de l'oncle de l'auteur.
Je trouve que le procédé de retour en arrière à la mort du vieil homme fonctionne bien.
Le portrait d'un homme, solitaire, misanthrope et antipathique, est posé, mais à sa mort, l'une des habitantes de l'immeuble devine qu'il a eu une vie peu ordinaire.
Et le récit se déroule, qui amène à comprendre comment Monsieur Han en est arrivé à cette triste fin de vie.
La chronique est instructive sur l'histoire de la fracture de ce pays. J'ai trouvé certains passages très beaux, notamment le départ de Monsieur Han. D'autres, insoutenables sur le piège sans issue dans lequel il est pris au Nord comme au Sud et sur la torture ("Il n'était plus ni professeur, ni réfugié, il n'était qu'un morceau de chair et d'os offert à la cruauté d'une époque en folie").
En revanche, vers la fin de la nouvelle, lorsque sa sœur remonte le fil des dénonciations et manipulations, je me suis un peu perdue dans les personnages.
Du point de vue du style, j'ai trouvé que le côté factuel et précis prenait alors le pas sur la narration pure et sur les émotions.
J'ouvre 3/4.
Manuel
C'est un peu plombant. Dans la chair.
J'ai cherché à comprendre comment le livre est fait. Il y a du suspense, quand il est tombé notamment. Une tension, on ne lâche pas le livre.
On passe à divers niveaux de narration. Ça bouge tout le temps. C'est extraordinaire d'invention littéraire.
Il faut relire après le premier chapitre.
C'est très cinématographique.
" Les condamnés ne pouvaient voir le fond de la fosse, mais ils apercevaient des jambes, des mains qui sortaient de terre comme des pousses nouvelles. " : ça m'a pris aux tripes.
La méchanceté des gens, le monde, ne lui font pas de cadeau à lui qui est intègre.
C'est intéressant l'histoire des deux Corées.
Le livre se renouvèle tout le temps.
J'ouvre en grand.
Claire

Je suis désolée de rompre ce concert d'éloges.
J'ai trouvé difficile de comprendre l'Histoire à travers le livre si on ne lit rien - et c'était mon cas - au sujet du contexte.
J'ouvrirai ¼ par raison, car la construction est intéressante : tout le livre est un flashback après le premier chapitre, ce qui est bien fait pour le suspense qu'a souligné Manuel ; il y a aussi des sauts temporels, des sauts de lieux, sans transition : le lecteur doit être attentif. Les scènes sont vivantes à travers les dialogues et certaines parties documentaires sont instructives.
Le livre est atroce presque tout le temps ; je me suis demandé s'il n'entrait pas dans le genre "roman médical", car ça n'arrête pas à ce sujet...
Je ne ressens aucun des mouvements d'enthousiasme que vous avez exprimés et je l'ai lu un peu comme un pensum.
Je me suis raccrochée en récompense à la préface qui, à juste titre, dans l'édition de poche est devenue postface.
J'ai été étonnée d'apprendre qu'alors que l'auteur d'hier Ferdinand von Saar relevait du réal-idéalisme, l'auteur du jour relève du réalisme idéaliste...
Catherine
Nous serons deux à être plus réservées.
Le sujet m'intéresse. Je culpabilisais dès le début car je ne ressentais pas d'émotions : c'est très factuel, c'est sans pathos. Il manque quelque chose.
De plus, il est "trop". J'ai apprécié le personnage de la sœur. La fille ne sait rien de sa mère, et là ça m'a touchée.
Suzanne
Il y a nécessité à situer le contexte historique, en 1950-53. C'est tellement vrai cette histoire, cette vie, ce destin personnel.
Et la sœur, elle a une sacrée trempe. Notons que le père était protestant. Quelle probité chez cet homme. C'est très bien décrit et ça m'a profondément touchée. Ce n'est pas bidon.
Et cette réalité est bien présente.
La postface est intéressante.
J'ouvre aux ¾.

Édith (a dû s'absenter et n'a pas pu lire)

Je n'ai lu que 30 pages mais j'ai envie de continuer.
Annick L
J'ai trouvé ce livre absolument remarquable. J'adhère aux qualités qui ont été pointées.
J'aime ce type d'écriture qui va à l'essentiel.
Ce n'est pas un documentaire car des scènes sont littérairement de grand talent.
Je n'avais jamais lu ce qui s'est passé dans le Sud et cela m'a beaucoup intéressée>.
J'ai aussi été bouleversée.
Ce livre ne peut pas être offert à tout le monde.
C'est vraiment un livre remarquable. Et c'est en effet ce genre de découvertes qui fait aimer le groupe lecture. J'ouvre en grand.
Jérémy

Je ne suis pas arrivé jusqu'au bout, mais je le finirai.
Je rejoins Claire et Catherine. Ça m'intéresse mais je ne suis pas émou par l'histoire, même si c'est horrible.
Je me suis emmêlé les pinceaux et me suis demandé pourquoi il traverse le fleuve et quitte sa famille : pourquoi n'est-il pas resté ?
On assiste à la cruauté, la bassesse, la mesquinerie.
Ça m'a donné envie de me plonger dans la guerre de Corée
J'ouvre à moitié car ça m'intéresse, mais je n'ai pas été emporté.
Françoise entreet
J'ai beaucoup aimé l'écriture.
C'est presque un document, littéraire certes, mais extrêmement édifiant.
On pense aux Khmers rouges.
Malgré des passages difficiles, ça vaut la peine et j'ouvre entre ½ et ¾.
P. 47, c'est saisissant : "Ils auraient tout abandonné, leur quartier, leur maison, leurs biens, leur terre et jusqu'à leur âme pour un lieu en paix."

Rozenn, le lendemain
J'ai lu cette nuit La route de Sampo (1973, trad. et introduction Choi Mikyung et Jean-Noël Juttet, Zulma, 2002) : ces nouvelles sont formidables !


QUELQUES INFOS AUTOUR DU LIVRE


PRÉSENTATION DE L'AUTEUR

Sur ›Wikipédia et biographie détaillée sur le site des éditions Zulma

LIVRES TRADUITS

- Monsieur Han (publié en 1970), trad. et présenté par Choi Mikyung et Jean-Noël Juttet, Zulma, 2002 ; rééd. 10-18, 2004 ; rééd. Zulma, 2010 ; rééd. 2016
- La route de Sampo (1973), nouvelles, trad. et introduction Choi Mikyung et Jean-Noël Juttet, Zulma, 2002 ; rééd. 10-18, 2004 ; rééd. Picquier, 2017
- L'ombre des armes (1985), trad. Lim Yeong-hee, Françoise Nagel et Marc Tardieu, préface de Cécile Wajsbrot, Zulma, 2003 ; Zulma, 2024
- L'invité (2001), trad. et présenté par Choi Mikyung et Jean-Noël Juttet, Zulma, 2004 ; rééd. Points, 2009
- Les terres étrangères (1970), deux nouvelles, trad. Kim Jungsook et Arnaud Montigny, Zulma, 2004 : voir la critique de Tirthankar Chanda que nous rencontrons en septembre prochain dans Le Monde diplomatique de septembre 2004.
- Le vieux jardin (2000), trad. Jeong Eun-jin et Jacques Batilliot, Zulma, 2005 ; rééd. France loisirs, 2007 ; rééd. Zulma, présenté par Jeong Eun-Jin, 2009 ; rééd. Zulma, 2019 ; rééd. Zulma, 2025
- Shim Chong, fille vendue (2003), trad. Choi Mikyung et Jean-Noël Juttet, Zulma, 2009 ; rééd. France loisirs, 2010 ; rééd. Points, 2011 ; rééd. Zulma, 2018
- Princesse Bari (2007), roman, trad. Choi Mikyung et Jean-Noël Juttet, Picquier, 2013 ; rééd. Poche 2015
- L'étoile du chien qui attend son repas (2008), roman, trad. Jeong Eun-Ji et Jacques Batilliot, Serge Safran éditeur, 2016 ; rééd. Points, 2019
- Toutes les choses de notre vie (2011), roman, trad. Choi Mikyung et Jean-Noël Juttet, Picquier, 2016 ; rééd. Poche 2018
- Au soleil couchant (2015), roman, trad. Choi Mikyung et Jean-Noël Juttet, Picquier, 2017 ; rééd. Poche 2019
-
Le prisonnier (2017), trad. Choi Mikyung et Jean-Noël Juttet, Picquier, 2021.

SUR LE LIVRE
Dossier de presse ›ici (nombreux articles)


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