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Nos RÉACTIONS à la lecture de nouvelles de Dorothy Parker

Lors de ce 13 mars 2022, nous étions 14 à avoir découvert Dorothy Parker et exprimer nos réactions :
- en visio (9) : Agnès, Aurore, Brigitte, Claire, Joëlle L, Joëlle M, Muriel, Nelly, Véronique
- par écrit (5) : Flora, Marion, Patricia, Sophie, Stéphanie.

Étaient bien prises par ailleurs : Clara, Felina, Laetitia, Lucie, Marie-Claire, Mathilde, Nathalie. Sandra.

Nos grandes tendances

Les enthousiastes : Aurore, Brigitte, Claire, Joëlle L, Marion, Muriel, Patricia.
Admettant le talent mais dont la lecture fut pénible ou assombrie par la noireur des personnages : Agnès, Nelly, Véronique.
Les guère intéressées : Sophie, Stéphanie.
Les déçues qui n'en gardent rien : Flora, Joëlle M.

L'humour souvent "noir", ou "juif", le ton grinçant, sacarstique, cynique, ont été la source principale de la différence de nos réactions.
Pour les unes, il crée une distance émotionnelle par rapport aux médiocrités ou atrocités sur lesquelles il s'exerce, et la lectrice se repaît de ce talent au vitriol.
Pour d'autres, le contenu l'emporte et est soit pompant, soit ne suscite pas l'intérêt.
Parmi les réservées, le talent d'écriture, voire la virtuosité des dialogues, n'a pas pour autant été contesté.
Certes, l'univers décrit avec cruauté est désespérant, mais l'écriture acérée, piquante, contribue à des dénonciations qui font tilt sur les lectrices réjouies.

Le genre de la nouvelle divise : pour l'une, c'est une ébauche frustrante, pour l'autre un plaisir de l'esquisse. Les fins suspendues de Dorothy Parker soit laissent sur leur fin, soit ouvrent sur une liberté de lectrice.
Par ailleurs, réagir sur un livre de nouvelles est parfois difficile à faire sur l'ensemble du recueil, car certaines nouvelles peuvent retenir et d'autres laisser indiffférente.

Si Dorothy Parker dépeint une époque et une société déterminées (nombre de ses nouvelles sont parues dans la presse), la modernité de ses textes et l'aspect intemporel des thèmes a été souligné. Nous avons cherché un équivalent français et n'avons pas trouvé. Maupassant a été cité, mais sans cette brièveté qui la caractérise. Son art du dialogue ajoute à son originalité.

Des avis individuels : AgnèsBrigitteClaire
Flora
Joëlle L Marion NellyPatricia Sophie Stéphanie

Marion
Dans les deux livres que j'ai lus, La vie à deux et Comme une valse, j'ai bien apprécié l'écriture de Dorothy Parker que j'ai trouvée moins mordante, moins cruelle que prévu d'après les critiques, car il y a, derrière ces portraits de femmes, un fond de sensibilité presque tendre qui m'a touchée...

Flora

J'ai lu en partie
Comme une valse et je n'ai pas du tout aimé. Je me force littéralement à lire chaque nouvelle, je n'en comprends pas le sens et surtout ça ne me fait pas rire. Il me semble qu'il y a un humour que je n'arrive pas à comprendre.
Bref, un peu déçue...

Stéphanie
J'ai écouté les nouvelles de Dorothy Parker en livre audio car c'était plus pratique avec les débuts de l'allaitement (maintenant que je suis devenue une pro je peux lire des livres papier :-). Je n'avais jamais eu une expérience de livre audio, donc mon avis, plutôt négatif, est certainement influencé par cette expérience.
Je n'ai pas vraiment apprécié les nouvelles que j'ai écoutées, le côté névrosé des personnages féminins m'ayant agacée. Je comprends qu'il s'agit d'une critique de la position des femmes de son époque, j'entrevois l'ironie et l'humour mais l'énervement face aux situations et monologues intérieurs de ces femmes l'emporte pour moi. Je me suis souvent ennuyée et j'ai écouté d'une seule oreille leurs lamentations, commérages et crises hystériques. Les hommes sont dépeints comme des salauds et c'est vrai que c'est intéressant de voir comment l'auteure critique indirectement cette société patriarcale qui crée ces deux pôles (la femme hystérique ou dépressive et l'homme séducteur et détaché des émotions).
Parmi les 14 nouvelles que j'ai écoutées il y en a une qui m'a touchée : "Such a pretty little picture" (Un si joli petit tableau) avec la petite fille que ces parents appelaient "sœur" car ils espéraient avoir un deuxième enfant. La description de cette fillette m'a touchée et j'ai trouvé cette petite histoire et ses personnages intéressants - bien que d'une grande tristesse.
J'ai aussi trouvé que son article dans Vanity Fair sur la pièce de Tolstoï était très bien écrit.
Autre point positif, la forme originale des nouvelles où il n'y a qu'une personne qui parle et on doit deviner ce que dit l'autre personnage, comme "Lady with a Lamp" (Les bonnes amies).
Enfin, puisqu'on est dans un groupe lesbien, je précise que mon livre audio était en partie lu par Cynthia Nixon, lesbienne et mère d'un enfant transgenre.

Sophie
Je n'ai pas lu beaucoup de nouvelles de Dorothy Parker, n'ayant pas la tête disponible pour entrer dans la lecture d'un style et d'un univers à partir de mots actuellement. Celles que j'ai pu lire me sont passées sans intérêt et sans mémorisation...
Je ne m'en souviens que d'une qui a fait écho "Le dernier thé" : j'ai adoré les deux discours qui ne se rencontrent pas. L'homme qui n'a aucune conscience du désir de cette femme narratrice dont on ignore leur relation passée amoureuse ? Amicale ? Cette femme qui sent cet impossible futur, ce désintérêt pour elle. Une rencontre qui n'en est plus une.

Patricia
Je n'avais jamais entendu parler de Dorothy Parker avant. Selon Gertrude Stein, elle faisait partie de la génération d'écrivains dite de la "génération perdue" sans doute parce qu'ils ont presque tous finis alcooliques et/ou suicidés (?). Lilian Hellman (qui a écrit la pièce inspirant le film La rumeur et a aussi écrit les mémoires dont est inspiré le film Julia qui ont été projetés tous deux au cinéma le Brady, pour le 7e genre), était une bonne amie de Dorothy Parker, lui payant ses notes d'hôtel. Les écrits de Dorothy Parker allaient sombrer dix ans dans l'oubli par vengeance de Lilian Hellman car Dorothy Parker ne lui légua rien à sa mort alors qu'elle était exécutrice testamentaire.
J'ai demandé à des personnes de mon entourage férues en littérature s'ils la connaissaient, personne en fait ne la connaissait. Pourquoi ?

J'ai choisi de lire Hymnes à la haine dont la préface a été écrite par Benoîte Groult, parce que je l'ai trouvé sur internet en version epub et que c'était un livre court (86 pages) et facile à lire.
Il s'agit d'un recueil de poèmes écrits tout le long de sa vie pour différents journaux dont Vanity Fair.
Ce sont des poèmes courts d'une page environ. Chaque poème traite d'un pan de la société comme les femmes, les hommes, la famille, le bureau, les fêtes, les livres, le théâtre, etc. Tout y passe. Chaque poème est une satire de la société. Ils reflètent son humour féroce, elle ne recule devant rien. À la fin de chaque poème, il y a une chute féroce mais qui me faisait éclater de rire à chaque fois. Je trouve que sa façon de faire est très moderne, on croirait les chroniques d'humoristes à la radio ou à la télévision comme on a l'habitude d'entendre maintenant et qui ne choquent plus personne. Alors qu'à son époque elle se faisait détester pour ça.
Au sujet de l'histoire de sa vie, je lui trouve beaucoup de similitudes avec celle de Sylvia Plath, notamment, écrivaine talentueuse, vie amoureuse de midinette, écrits sur le rapport homme/femme, dépression et suicide.
D'autre part, je trouve que ses écrits portant sur le rapport entre les hommes et les femmes me font penser à ceux de Doris Lessing avec Le Carnet d'or.

En conclusion, je suis ravie d'avoir fait la connaissance de Dorothy Parker, de par sa personnalité, sa vie particulière et son œuvre. C'est à mon avis important de la connaître. De plus, je recommande la lecture de ce livre que je trouve facile et d'un genre différent.

Agnès (a lu La vie à deux)
Tout d'abord, je ne suis pas fan des nouvelles, j'ai toujours l'impression qu'il s'agit d'une sorte de synopsis pour un roman qui ne demanderait qu'à être développé. De ce fait, je suis souvent frustrée à la lecture de textes si courts.
Par ailleurs, ces nouvelles sur le thème de l'incommunicabilité dans les relations amoureuses, amicales et sociales, m'ont paru pénibles à supporter, certaines voire réellement cyniques (l'abandon du chien dans "Monsieur Durant", le petit garçon adopté dans "Le petit Curtis"). Celles qui m'ont été le plus insupportables avaient pour sujet les disputes entre conjoints ou amants.
Pourtant, je reconnais le talent de l'autrice, son humour (trop noir à mon goût) et sa virtuosité. Mais ces nouvelles n'ont pas suscité mon intérêt (à l'exception du texte dont le sujet est le racisme "Arrangement en noir et blanc").

Joëlle L
Je suis très contente de ce choix.
J'avais lu le recueil Mauvaise journée demain. Je l'ai relu en grande partie + une partie de Comme une valse (je vais continuer, mais j'ai plus d'un fer au feu !)
C'est vraiment l'occasion de le redire : "l'humour est la politesse du désespoir". Il y a un côté très "humour juif" (new-yorkais ?) d'autodérision, de dignité et de désespoir rentré. Exemples : "La Jarretière", "Mais celui à ma droite", "Les Heures blêmes"…
Les nouvelles de Mauvaise journée demain sont souvent très brèves, écrites dans les années 20 (déjà un siècle !) et 30, publiées dans The New Yorker. Ce sont des petits croquis, on ne s'attache pas aux personnages, ce sont des silhouettes, des gens qui passent et qu'on ne connaîtra pas. C'est un peu comme regarder des poissons dans un aquarium : distrayant 5 minutes et on passe à autre chose.
Une exception : "Quel Joli Petit Tableau", qui est la première nouvelle qu'elle ait écrite, qui est plus développée et brosse un tableau sinistre d'un homme malheureux dans sa vie de famille qui rêve de s'en aller (et ne partira certainement pas). Le portrait de sa femme est magnifique de concision et de précision : "C'était une femme de petite taille, et depuis la naissance de son enfant elle était passée de délicatement ronde à résolument trapue"

Dans le recueil Comme une valse, il y a davantage de profondeur et de variété de ton, même si on retrouve toujours cette autodérision. En particulier dans la première nouvelle "Les heures blêmes" que j'ai trouvée hilarante, et désespérée aussi.
Quand on arrive aux "Soldats de la République", c'est une autre histoire. On ne rit pas du tout, le ton est tout en retenue et on sent l'émotion des personnages et de la narratrice. Il n'y a plus rien de caustique.
Sinon, l'omniprésence de l'alcool consommé à outrance et pour rechercher l'ivresse, c'est pas trop mon style et ça me rebute un peu. L'ambiance prohibition ça date un peu aussi. On s'attend à voir Eliot Ness, mais il ne vient jamais.
L'avantage des nouvelles, c'est aussi qu'on peut en lire une ou deux, laisser le livre, le reprendre… et c'est certainement ce que je vais faire.
J'ai bien aimé cette autrice, même si on la sent très désespérée. Désespérée, mais digne et c'est peut-être encore plus triste.

Claire
Je n'avais jamais entendu parler de cette auteure, ne suis apparemment pas seule et suis donc ravie de l'avoir découverte. Je rage de n'avoir pas vu la pièce Dorothy que d'aucunes ont vue il y a quelques mois de et avec Zabou Breitman.
Je ne suis pas portée sur les nouvelles, mais j'apprécie que nous en lisions, bien que rarement : nouvelles iraniennes l'an dernier, de Karen Blixen l'année d'avant.
J'étais contente de rencontrer la plume de Benoîte Groult, deux fois préfacière et traductrice (j'ignorais qu'elle l'ait été, et les remarques critiques sur la traduction sont vaches, elle prend vraiment des libertés...). Nous avions lu un livre d'elle à Lirelles, en 2009 qui n'avait pas créé l'enthousiasme. Mais son rôle féministe fut essentiel.
C'est l'univers des nouvelles qui m'a sidérée : constant et sans cesse renouvelé. Atroce et humoristique. Tragique et distancié. Des tragi-comédies.
Je me suis procuré les 4 livres de nouvelles disponibles (Comme une valse, La vie à deux, Monsieur Durant et autres histoires de couple, Mauvaise journée demain) et celui de poésie (Hymnes à la haine), et ai "presque" tout lu. Je ne m'en suis pas lassée. C'est un autre plaisir que le roman vraiment. C'est du théâtre en permanence, avec une très grande variété de procédés.
Quand on sait son legs à Martin Luther King "Arrangement en noir et blanc" est un bel exemple de racisme subtil subtilement dénoncé, parfaitement d'actualité.
La nouvelle "Les sexes" est une magnifique scène de ménage, d'ailleurs entièrement en dialogue : jouissive !
Quant aux poèmes, ils sont tordants de haine.
Quel sens de la mise en scène et du détail qui tue, quelle cruauté !

Brigitte
Pour me plonger en immersion quasi-totale dans l'univers de l'écrivaine, j'ai opté pour The Portable Dorothy Parker dans l'édition Margaret Meade de 2006, 628 pages en trois parties :
- l'édition originale de nouvelles et poèmes sélectionnés par Parker en 1944
- une deuxième partie avec ses articles dans la presse, dont ses critiques littéraires parues dans le New Yorker
- et en troisième partie d'autres articles et des lettres. Dans cette dernière partie, il y a par exemple un article paru dans Life en 1924 : "In the Throes" (Dans les affres), sous-titré : "Les précieuses pensées d'un auteur au travail". Je me suis précipitée, pensant trouver l'équivalent des pages sur l'écriture de Marguerite Duras. Pas du tout : ça commence par "Et maintenant, où est-ce que j'ai bien pu mettre mon crayon ?" Suivent quatre pages et demi sur l'ennui pour une malheureuse écrivaine d'avoir égaré son outil de travail, et Parker d'imaginer Carlyle piquant une crise ou Eugene O'Neill… je suis sûre, dit-elle, que, lui, personne ne lui chipait ses crayons. Rire assuré, forcément, mais admiratif aussi.
Tout ce qu'écrit Dorothy Parker a cette imagination, ce tranchant, ses nouvelles comme ses poèmes et ses articles. Mais ses nouvelles tout particulièrement, et plus elles sont courtes plus elles sont percutantes. Avec un talent consommé pour trouver le mot juste qui soudain fait éclater de rire, même quand la situation n'est pas drôle, ou d'autant plus quand elle n'est pas drôle. Quelqu'un a dit qu'elle avait une écriture anorexique, parce qu'il n'y a pas de graisse dans ce qu'elle écrit : elle disait qu'elle ne pouvait pas écrire cinq mots sans en rayer sept. Cette écriture décapante était une manière de lutter contre la dépression, se moquer de tout et de soi-même était son antidote contre la mort, qu'elle craignait plus que tout, d'où l'échec de ses trois tentatives de suicide. Quand elle rit, c'est au bord du gouffre et ça grince.
Ce qu'elle a le mieux réussi, à mon sens, ce sont ses monologues intérieurs décalés (le chef-d'œuvre étant sans doute celui de "La valse"), ou ses dialogues où la situation des personnages évolue de manière infinitésimale, mot après mot mal perçu, mal interprété ("Vous avez été très bien", "Les sexes"). En ce sens, elle m'a fait penser aux nouvelles du recueil L'usage de la parole de Nathalie Saraute (en particulier "Ne me parlez pas de ça") : c'est la même fête d'écriture, avec en plus chez Parker cette ironie décapante qui pétille à chaque ligne, pour le pur plaisir du lecteur.

Nelly
Les nouvelles de La vie à deux retracent des périodes de vie qui n'ont rien précisément d'une vie harmonieuse à deux !
Tout est convenu, les rôles homme/femme sont définis par avance par les conventions sociales, ce qui rend les rapports sincères impossibles. Chacun, chacune se retranche continuellement derrière le rôle social qu'il ou elle croit devoir tenir. Les couples s'échangent continuellement des platitudes, ce qui finit par les rendre ridicules, et ce que d'ailleurs Dorothy Parker se plaît à accentuer.
Il n'y a aucune histoire d'amour heureuse (même fugitive), car tout semble être vécu dans le faux, dans le convenu.
Si les hommes apparaissent comme lâches, infidèles, volages et profiteurs de la crédulité de leurs épouses ou amantes, les femmes ne sont pas mieux traitées. Dorothy Parker les fige dans le stéréotype des femmes incapables d'assumer leur indépendance, incapables de comprendre qu'elles sont abandonnées ou trompées, essentiellement soucieuses de leur apparence, à la recherche d'un compliment qui, s'il n'arrive pas, peut provoquer le conflit (nouvelle de la jeune mariée qui attend une remarque sur son chapeau…), ou autocentrée sur leur seul état amoureux (nouvelle intitulée "Sentimentalité").
On dirait que l'auteure a presque pris plaisir dans cette satire de la superficialité de certaines femmes. Aucune n'est épargnée. Quand elles ne sont pas enfermées dans leur psychologie de dépendance, elles sont avares, mesquines, parfaitement hypocrites ("Les bonnes amies" : en fait un vrai modèle de méchanceté) et de surcroît dénuées de complexe.
"Le petit Curtis" : l'enfant est adopté par souci de prestige social, mais le couple qui l'adopte est persuadé du bien fondé de leur choix et de leur générosité.
Il y a aussi la nouvelle "Arrangement en noir et blanc',' à propos d'un racisme primaire parfaitement intégré.

Le choix de la couverture avec Edward Hopper renvoie à l'impossibilité de communiquer entre les hommes et les femmes ? Mais dans les nouvelles, ils ne regardent pas dans la même direction : on sent que le différend va inévitablement éclater, par bêtise, et face à face, suite à un malentendu ou des comportements dictés par la société de l'époque.

Le livre ne m'a pas déplu mais la satire est tellement cruelle qu'elle nous laisse un goût plutôt amer. Il s'agit d'un humour grinçant qui ne prête pas forcément à sourire, mais plutôt à interpeller.

En s'appuyant sur quelques unes de ces nouvelles, Zabou Breitman a présenté un spectacle l'année dernière que j'ai vu, Dorothy, au Théâtre de la porte Saint-Martin, où elle incarne cette femme hors du commun, entre rires et larmes.

 

Lirelles a programmé des nouvelles de Dorothy Parker en mars 2022