7500 € : pastiches politico-littéraires, préface de Pierre Jourde, éd. Wombat, coll. Les Insensés,
2022,
128 p.

Quatrième de couverture : Un professeur de latin-grec houellebecquien s'engage en politique pour des raisons peu avouables, qui lui coûteront 7500 euros. Une Emma Bovary moderne se pâme devant un start-uppeur en marche. Un dîner proustien donne à l'expression « en même temps » une saveur inattendue. Au cours de son enquête sur une campagne présidentielle, Emmanuel Carrère bascule dans une introspection sans concession qui se solde par une violente douleur au nombril, tandis qu'Eddy Bellegueule veut en finir avec Édouard Louis...
Entre hommage et parodie, jeu littéraire et satire sociale, David Spector imagine dans ces 12 pastiches jubilatoires comment des auteurs aussi divers que Flaubert, Dostoïevski, Nabokov ou Marc Levy auraient évoqué une présidentielle, chacun avec son style propre. Humour caustique garanti !

David SPECTOR (né en 1971)
7500 € : pastiches politico-littéraires (2022)
Nous avons lu ce livre pendant notre sixième Semaine lecture du 9 au 16 juillet 2022 dans les Hautes-Alpes (voir la présentation ICI).

Les livres lus pendant la semaine
- Samedi : C.-F RAMUZ, La grande peur dans la montagne (Suisse)
- Dimanche : Ludmila OULITSKAÏA, Sonietchka (Russie)
- Lundi : Iván REPILA, Le puits (Espagne)
- Mardi : Amos TUTUOLA, L'ivrogne dans la brousse (Nigéria)
- Mercredi : Georg BÜCHNER, Lenz (Allemagne)
- Jeudi : Claudio MAGRIS, Temps courbe à Krems (Italie)
- Vendredi : David SPECTOR, 7500 € : pastiches politico-littéraires (France)

Et le palmarès ›ici

Rien à voir avec nos auteurs habituels ! David Spector est un économiste, professeur associé à l'École d'économie de Paris (voir ›ici) et chargé de recherche au CNRS (voir ›là). On a compris, c'est pas le genre dernier de la classe.
Mais que va-t-il donc faire dans le domaine littéraire ?!?

DES INFOS AUTOUR DU LIVRE
Repères sur le parcours de David Spector
Presse : articles, interview
Les 12 pastiches
La préface

Nos 17 cotes d'amour

(12 participants à la semaine lecture
et 5 lecteurs à distance)

Annick AClaireFrançoiseLisaSabine
CatherineFanfanManuel
Fanny GenevièveNathalieMurielRozenn
JacquelineManuela
Monique L
Etienne

Donnera peut-être son avis plus tard : Danièle



Avis à distance

Fanny 
Un peu de fraîcheur et d'humour que j'ai d'emblée trouvés très appréciables puisque pour ma part je l'ai ouvert à la suite de Lenz.
Je n'ai pas boudé mon plaisir de lecture notamment avec le pastiche de Houellebecq qui m'a fait beaucoup rire.
Sur le fond cependant je ne sais pas quoi penser. Je l'ai lu comme une lecture de vacances divertissante et cela a rempli son office, même si je pense que j'aurais préféré diluer davantage chacun des récits dans le temps.
L'auteur est érudit et il connaît ses classiques mais je me suis parfois demandé s'il n'avait pas usé d'artifices un peu faciles pour parodier ou pasticher les auteurs (oui les jeux de scène de Feydeau, les longues phrases de Proust, la disparition de Perec... pour ne citer qu'eux) .
Mettre dans une même recueil des auteurs tels que Proust ou Nabokov et Levy, cela me laisse également perplexe...
J'ouvre à moitié et vous souhaite une bonne dernière soirée dans les montagnes.
Monique L  
Si j’ai apprécié les clins d’œil aux œuvres des divers auteurs. Les jeux de mots les distorsions m’ont paru lourds. J’ai du mal à comprendre l’idée du livre autour de Macron. C’est intelligent, érudit, mais cela n’a pas fonctionné. Cela m’a fait penserà un tour de force d’étudiant à la suite d'un pari. L’auteur s’est sans aucun doute donné du mal surtout pour la disparition à l’image de Perec (c’est une performance !). Je reconnais avoir parfois survolé certains passages. J’ouvre au ¼.
Nathalie 
Je n’ai pas eu le temps de terminer le livre, mais comme le dit si bien la préface on ne peut s’amuser que sur les textes qu’on connaît. J’ai donc lu le Houellebecq avec beaucoup de plaisir, le Proust m’a amusée, mais je me pose la question de savoir s'il y a déjà du discours indirect de libre, chez Proust !! Car il est considéré comme inventé par Flaubert au XIXe siècle. J’ai lu aussi Emmanuel Carrère avec pas mal de plaisir. Je trouve géniale l’idée de tisser la métaphore filée sur les 7500 € : Macron va être très riche !
Etienne 
Mon dernier avis. 7500 euros : fermé. Clairement la verrue au milieu de cette belle sélection. Pourtant l’auteur a un certain talent, c'est senti et ça se lit très bien mais j'ai trouvé que l'intérêt de ce livre est proche du néant. J'ai eu du mal avec son concept de pastiche (entre le plagiat et la caricature ?), qu'apporte-t-il ? Si certains livres ne me laissant aucune impression quelques jours plus tard, celui-là ne m'en laissait pas la moindre trace une heure après. C'est un exercice de style au sens le plus pur, une bouffonnerie érudite journalistique m'as-tu-vu (finalement assez proche de ce qu'on peut lire dans Le Canard enchaîné par exemple). Quel mal à ça ? Aucun, c'est de la pure détente, même niveau qu'un mot-croisé ou un sudoku, mais je trouve aussi (voire plus) drôle de lire un Houellebecq que son pastiche de Houellebecq. Le thème faussement irrévérencieux du macronisme m'a amusé une fois puis franchement rasé, un peu comme si on on me racontait 12 fois la même blague... En fait, ça m'a fait un peu l'effet de quelqu'un qui me dit "hey tu vas voir j'en ai une super drôle, elle est hilarante", clin d'œil-
clin d'œil-clin d'œil, ça ne marche (pour moi) jamais…
Ah oui et je viens de lire la postface, paroxysme de malaise : il explique ses blagues...
Catherine 
Pour finir en beauté cette semaine de lecture à distance, les pastiches m’ont bien fait rire. Ils sont globalement très réussis. Coup de bol, j’avais lu tous les auteurs sauf Bruno Lemaire (même Marc Levy chut..., j’ai lu le premier de ses livres Et si c’était vrai). Sinon ça aurait été moins drôle.
Donc un brillant exercice de style. J’ai particulièrement aimé Houellebecq, Emmanuel Carrère, Nabokov, Flaubert. Le dénominateur commun, le don de 7500 euros pour la campagne de Macron, ajoute à la drôlerie, donne un côté plus satirique, même si c’est un peu inégal d’un pastiche à l’autre.
On admire la prouesse. Est-ce que c’est plus qu’une prouesse ? Je ne sais pas, pas sûr. Mais le plaisir est là, donc j’ouvre aux ¾.

En direct à 2000 m

Jacqueline 
Dès que j'ai eu le livre en main, je me suis précipitée sur le pastiche de Proust - pastiche qui, en soi, est déjà une gageure  ! Ça ne m'a pas convaincue.
Les propos de
Norpois sont déjà dans Proust un pastiche d'un discours officiel prudent et un peu creux alors, qu'il vante les mérites de Macron, ouais ! Bonne idée ! Mais que le narrateur qui dans Proust retranscrit ce discours avec un humour distancié, ici y adhère au point d'en devenir autre...
Quant au style, difficile de le pasticher avec talent. Seul peut-être le maître lui-même comme dans ce passage de la prisonnière où Proust met dans la bouche d'Albertine un long développement sur les glaces que le narrateur admire en se félicitant de son influence !
Ensuite, j'ai repris depuis le début ce livre mal commencé sans très bien en saisir l'intérêt. Je ne connais peut-être pas assez la littérature contemporaine pour apprécier : J'aime les histoires qu'un romancier me raconte avec son style qui contribue à mon intérêt tout en échappant complètement à mon analyse. J'attendais un éclairage sur ce style et je n'ai trouvé qu'une épinglée de tics... Cela ne m'a pas empêchée de rire parfois de bon cœur. J'ai adoré le pastiche de Marc Lévy (je ne l'ai jamais lu et ne le connais que par les critiques impitoyables du Masque et la plume !) Je préfère lire Houellebecq que son pastiche et n'ai pas compris l'intérêt de l'ensemble. J'ouvre ¼ pour le rire.
Claire souffrant et n'attendant même pas son tour
J'interviens après ce quart qui me déprime car j'ouvre en grand, c'était un délice. Je ne connaissais pas Lévy - cruelle découverte pour lui. Contrairement à l'assassin Etienne, j'ai apprécié la postface, qui rajoute une couche délicieuse. Pour moi, l'ensemble forme œuvre : que c'est réussi, que c'est exquis, et que c'est subtil !
D'où la question : mais qui est donc ce mec qui a pu faire ça et qui n'est pas du tout universitaire spécialiste de littérature ! Un économiste brillant certes, mais un économiste. Il faut lire l'interview, extra : c'est subtil, pas prétentieux. Intéressante est la délicate différence entre pastiche et parodie. Et Pierre Jourde qui rêve d'être pastiché ! Les deux livres que nous avons lus ici, le premier et le dernier, Sonietchka et celui-ci, tous deux parlent de littérature et forment pour moi une boucle de plaisir qui enchâsse les autres livres plus mitigeants pour moi.
Muriel

Moi j'ouvre à moitié. Il y a des auteurs que j'ai lus, comme Carrère, mais que je ne connais pas assez pour apprécier le pastiche. J'ai apprécié ceux de Proust et de Feydeau, particulièrement rigolos. J'ai admiré le travail du gars. Il réussit à causer le plaisir par des éléments de langage. C'est difficile de juger un pastiche.
Geneviève
C'est drôle, c'est léger, c'est sympa comme choix pour une dernière lecture de la semaine. Drôle et léger, mais inégal. Réussi avec Houellebecq, moins convaincant avec Proust. J'ai ri pour le texte sur Emmanuel Carrère où il raconte comment il se fait piéger par Macron qui lui donne l'impression, comme à chacun, qu'il ne parle que pour lui. Dostoïevski c'est réussi avec les notes et le choix de la préface académique, c'est drôle les diminutifs. Feydeau ça marche mais ça apporte moins. Flaubert c'est un peu plat. Bruno Lemaire, c'est assez drôle mais un peu "gros". Il y a une bonne progression. Mais ce livre ne va pas me marquer.
Annick A 
C'est un point de vue littéraire. C'est intéressant, mais difficile. Ça attise la façon de lire un livre. Il connaît les auteurs. Marc Lévy, je ne connaissais pas mais en quatre pages je sais. Je suis déçue par Proust, on ne retrouve pas son écriture. "Bellegueule", c'est facile il renverse le tout. Modiano c'est bien fait. "Lolito", que c'est drôle. "La disparition", c'est très politique, très bien fait. Bref, une idée géniale, dans l'ensemble du livre, j'ai rigolé, j'ai pris beaucoup de plaisir.
Manuela 
Houellebecq, c'est drôle je connaissais. "Lolito", très drôle aussi. Bruno Lemaire est passé dans toutes les infos en Espagne pour un beau discours qu'il a fait sur la littérature et l'importance des livres...
Je n'ai pas bien compris le fond. Il y a trop de choses que je ne connais pas.

(Lisa, titillée par cette gloire internationale, nous trouve en moins de deux un extrait du dernier livre de Bruno Lemaire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, qui nous enchante... tiré de son dernier livre, L’ange et la bête, publié s'il vous plaît aux éditions Gallimard, et où il raconte sa première rencontre avec Emmanuel Macron :

"Il se tut, me fixa de son regard bleu sur lequel glissaient des éclats métalliques, comme un lac accablé de soleil dont il aurait été impossible, sous le scintillement des reflets, de percer la surface.")

Lisa
Comme pour Claire, ce fut un délice. C'est hilarant : les plus drôles sont Carrère, Nabokov et Levy. On arrive à reconnaître le style même, en n'ayant pas lu Feydeau, Proust dont on reconnaît le style. Carrère p. 61-62, c'est drôle et bien vu. Pour Levy, les phrases en italiques sont les plus bêtes et ce sont celles qui sont authentiques : c'est hilarant, j'adore.
C'est une prouesse et en plus c'est contre Macron, donc forcément ça a tout pour me plaire ! C'est léger, tout en étant dur à faire. Cet économiste, il est incroyable !
Je pense que j'offrirai ce livre à différents types de public...
Fanfan 
Je me suis bidonnée, mais je me suis demandé : est-ce bien un livre pour le groupe lecture ?... C’est en tout cas un exercice de style parfaitement réussi notamment Houellebecq, Carrère, Lemaire. Un exercice de style excellent. Je suis heureuse d’avoir fini la semaine avec ce livre, même si ce n’est pas un grand livre.
Manuel 
Mon tiercé, c'est Bruno Le Maire / Houellebecq / Carrère / Feydeau / Dostoïevski

Sabine
Ce n'est plus un tiercé, mais un quinté.

Manuel
Il y a des baisses de régime (Proust n'est pas très réussi), mais ce qui est intéressant, c'est le fond qui colle à l'actualité. La gageure des 7500€ est bien tenue. C'est bien de finir avec ce livre.
Sabine 
Je suis ravie. Proust, c'est lui qui m'a donné l'idée du style. C'est la façon dont on parle plus que le fond. L'idée est géniale. Proust est inimitable, tout comme Flaubert l'était pour Proust.
Le pastiche de La disparition, un grand texte, est très réussi. L'exercice est intéressant, et intelligemment réalisé. Ça fait réfléchir sur le fond et la forme. Comme Tarantino, c'est complet. Avec des baisses de régime, certes. Merci pour l'interview.
Françoisequi avait, sans l'avoir lu, milité de façon déterminante pour le choix de ce livre (bravo !)
Je me classe parmi les enthousiastes : ça m'a éclatée. Houellebecq, on a l'impression de le lire. Proust, j'ai marché. Lolito, j'étais écroulée, c'est très très drôle. Levy, on n'a plus besoin de le lire. Eddy Bellegueule, c'est "facile", mais quelle bonne idée, cette inversion. Feydeau, Dostoïevski pour moi,
ça se déguste comme un bonbon. Bruno Lemaire, c'est le seul qui soit de la politique fiction. La préface de Pierre Jourde, j'ai aussi beaucoup aimé. J'admire le talent de David Spector.
Rozenn
 (après coup)
J'ai trouvé du plaisir à lire ces pastiches : bien faits, autour d'une idée bien trouvée. Je n'avais pas tout à fait terminé et je l'ai fini avec le même plaisir. Mais que me reste-t-il après coup de cette lecture ? En fait, pas grand-chose.
Oui, je le passerai autour de moi éventuellement.


Danièle (n'a pas lu sur place, avis en attente...)



DES INFOS AUTOUR DU LIVRE
Repères sur le parcours de David Spector
Presse : articles, interview
Les 12 pastiches
La préface

VOYONS LE BRILLANT PARCOURS...
- Né en 1971 : où on ne sait pas, et d'une façon générale aucun potin à l'horizon ! Ou du moins pas encore...
- 1989 : reçu à Normale Sup, il obtient ensuite l'agrégation de mathématiques.
- 1998 : thèse en sciences économiques, Trois essais sur l'"conomie politique de l'information,
sous la direction de Roger Guesnerie, à l'EHESS.
- 1997 à 2001 : professeur assistant au MIT (Massachusetts Institute of Technology) ; sûr qu'il cause anglais couramment...
- 2007 : en parallèle à ses activités universitaires, il fonde avec des associés un cabinet de conseil, MAPP, qui intervient dans des affaires de droit de la concurrence.
- 2018 : Coup de théâtre ! KPMG, leader de l’audit, du conseil et de l’expertise comptable, fait l’acquisition de MAPP ; David Spector rejoint KPMG.

Ses principaux domaines de travail, dit Wikipedia, sont la théorie microéconomique, son application au droit de la concurrence et l'histoire des débats économiques. Tout ça, c'est de l'économie, mais attention ! On sait bien que la politique n'est pas loin... et justement, il est l'auteur de La gauche, la droite et le marché, éd. Odile Jacob, 2017 : livre qui reçoit le Grand Prix BFM Business du livre éco. Vraiment le premier de la classe !

PRESSE sur notre livre
- "Le Gang des pastiches", David Fontaine, Le Canard enchaîné, 26 janvier 2022
- ''Envie de vous amuser ? Voici 7500 € : Pastiches politico-littéraires" !, lecteurs.com, propos recueillis par Karine Papillaud, 8 février 2022. UNE INTERVIEW À NE PAS LOUPER
- "David Spector : Pastiche mode d’emploi", Pierre Poligone, Zone critique, 24 février 2022
- "David Spector, 7500 € : vous satirerez bien de votre zone de confort ?", Edouard Girard, Causeur, 14 mars 2022
- "7 500 €, de David Spector : toutes les voix comptent", Stéphanie Dupays, Le Monde des livres, 15 avril 2022.

LES 12 PASTICHES
Ce sont des v
ariations sur une campagne présidentielle à la manière de…

- Michel Houellebecq – Adhésion
- Marcel Proust – En même temps
- Vladimir Nabokov – Lolito
- Patrick Modiano – Souvenirs brumeux de l’ancien monde
- Marc Levy – Lui et elle
- Eddy Bellegueule – En finir avec Édouard Louis
- Emmanuel Carrère – Le Nombril
- Théodore Dostoïevski – Frime et financement
- Georges Feydeau – L’Hôtel du Nouveau Monde
- Gustave Flaubert – Normandie Tec
- Georges Perec – La Disruption
- Bruno Le Maire – Ma patronne, quelle femme !

LA PRÉFACE
Pourquoi une préface de Pierre Jourde ? Pas parce que nous avions lu, lors de la semaine lecture de 2014, Pays perdu et La Première pierre de Pierre Jourde...
Pierre Jourde s'est lui-même livré au pastiche : Le Jourde & Naulleau, sous-titré "Précis de littérature du XXIe siècle", de Pierre Jourde et Éric Naulleau (Mots & Cie, 2004, rééd. augmentée en 2008 chez Mango, 2015 chez Chiflet et Cie) est un pastiche des ouvrages scolaires Lagarde et Michard.
Un des rêves de Pierre Jourde serait d'être pastiché, écrit-il dans une de ces chroniques dans Le Nouvel Obs...

Dans sa préface au livre de David Spector (à lire ›ici), il évoque des auteurs de pastiches, et parmi eux, un duo qui précéda le sien : Paul Reboux (écrivain, journaliste et peintre 1877-1963) et Charles Müller (1877-1914, dont le nom est inscrit au Panthéon de Paris), qui publie des séries de pastiches à partir de 1908. Grasset dans la collection "Les Cahiers rouges" a réédité la manière de de ce duo.

L'histoire du pastiche littéraire existe : Paul Aron a écrit Histoire du pastiche, PUF, 2008.
On peut lire de Paul Aron un article en ligne "Le pastiche comme objet d’étude littéraire : quelques réflexions sur l’histoire du genre", Modèles linguistiques, n° 60, 2009.


Nos cotes d'amour, de l'enthousiasme au rejet :
                                        
à la folie
grand ouvert
beaucoup
¾ ouvert
moyennement
à moitié
un peu
ouvert ¼
pas du tout
fermé !

 

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