L’Équilibre du mondeTrad. de l'anglais
par Françoise Adelstain

Quatrième de couverture : Voici le grand roman de l'Inde contemporaine, réaliste, foisonnant, inspiré traversé par le souffle d'un Hugo ou d'un Dickens.
L'histoire se déroule au cours des années 1970 et 1980. Dans le même quartier vivent des personnages venus d'horizons très divers : Ishvar et Omprakash, les deux tailleurs des "intouchables". Dina, la jeune veuve, qui, pour survivre, se lance dans la confection à domicile. Maneck, descendu de ses lointaines montagnes pour poursuivre ses études. Shankar, le cul-de-jatte, exploité par le maître des mendiants. Bien d'autres encore...
À travers les heurs et malheurs de leurs existences, Rohinton Mistry, romancier anglophone né à Bombay, brosse une fresque qui est à la fois l'odyssée d'une nation et une parabole de la condition humaine. Un roman-fleuve qui nous emporte irrésistiblement.

Rohinton Mistry
L’Équilibre du monde

Nous avons lu ce livre en septembre 2006.

Françoise
J'ai un peu oublié mais j'ai beaucoup aimé. J'ai été intéressée par le contexte des années soixante, Indira Gandhi et les campagnes de stérilisation. Le livre est vivant, drôle et les personnages sont attachants. La fin est triste mais c'est ce qui fait la crédibilité du livre.
Liliane
Je n'avais pas envie de lire le livre de l'été mais finalement je l'ai lu... je n'ai pas été intéressée, ma lecture a été pesante, l'écriture est peu intéressante. J'ai été touchée par le personnage de l'avocat qui est en quelque sorte le porte-parole de l'auteur et qui donne une définition de "l'équilibre du monde". J'ai aimé le passage du fakir qui répond à toutes les questions... mais le reste du livre m'a plombé l'été... J'ai lu L'Immeuble Yacoubian qui est quand même bien meilleur et beaucoup mieux écrit et mené.
Loana
L'Équilibre du monde a été ma lecture pour ma seule semaine de vacances et le livre ne m'a pas du tout ennuyée. Je ne pouvais plus m'arrêter de le lire ! J'en voulais à l'auteur de m'embarquer dans des histoires tellement troubles mais j'ai trouvé que sur la fin c'est vraiment trop. Je suis fascinée par l'impression de voir l'envers d'une période politique qui reste entrouverte. C'est un livre que je prêterai. Je suis très contente d'avoir lu cette vision de l'Inde. Ça m'a tellement bouleversée que j'aie l'impression de m'être faite avoir.
Katell
C'était du temps ou j'avalais un pavé de 600 pages en trois/quatre jours, et celui-ci, hum ! Quel délice... Cet été je me suis contentée des 900 pages d'Histoire de ma vie de George Sand en... deux mois ! Donc, j'ai adoré. Ce livre m'a donné tout ce que j'aime en littérature : des histoires simples, touchantes, parfois cocasses ou bien cruelles (je me souviens tout particulièrement de la rafle des pauvres), des personnages tellement attachants, Dina l'obstinée, le tandem des tailleurs si pauvres, le cul-de-jatte, le Chef des mendiants...
Une immersion complète dans la vie quotidienne de l'Inde d'Indira Gandhi, l'arrière-plan politique avec ses tensions religieuses et sociales. Et chose inattendue, à aucun moment l'on est perdu. Quand il décrit les rites parsis, par exemple, que je ne connaissais guère ; ou quand il mêle les incidents politiques. C'est une extraordinaire fresque, contée avec beaucoup de talent, qui montre à la fois l'universalité des rapports humains (la volonté de Dina de rester indépendante, sa peur de se faire flouer dans son entreprise de couture, ses rapports avec ses deux employés...), tout en nous plongeant dans la spécificité de la culture indienne.
D'ailleurs, j'ai enchaîné sur un autre de Rohinton Mistry (Une simple affaire de famille, plus intimiste mais tout aussi intéressant, sur les problèmes que posent un parent dépendant, même en Inde !).
Donc je l'ouvre deux fois en grand et je suis toujours heureuse de ces découvertes littéraires grâce au groupe lecture. Je l'ai déjà prêté. Au fait, qui l'avait proposé ?

Plusieurs
C’est Annabel.
Lil(de Bretagne)
Un livre dévoré en trois jours : suspense entretenu savamment par l'auteur, avec cet enchevêtrement astucieux des destins des personnages principaux. L'écriture coule... s'oublie... tant on est enchaîné à cette histoire terrible.
Je n'avais pas, en tête, une Indira GHANDI politique aussi tyrannique et sordide. Certes, on entendait, à l'époque, parler de vasectomies pratiquées en échange d'un transistor ou d'un vélo, mais rien ne laissait supposer qu'elles étaient faites sous la contrainte... Si tout est vrai, comme semble le confirmer l'auteur, ce condensé de malheurs, sur une demi-douzaine de têtes, nuit à la crédibilité de l'ensemble : d'où l'ouverture du livre aux 3/4 !
Les quatre personnages principaux sont extrêmement attachants : de beaux exemples de courage, d'espoir, d'humanité... (Ashraf est un personnage secondaire lumineux !). Ce livre m'a renvoyée à quelques réflexions universelles : que deviennent nos petites histoires personnelles lorsqu'elles sont malmenées voire broyées par L'HISTOIRE ? L'être humain est capable du pire... et nous sommes de cette humanité-là. La gestion du pouvoir, grand ou petit, à quelque échelon qu'il soit, reste la chose la plus difficile.
Sandrine(de Chantilly)
L’Équilibre du monde… oui et non…
Tout d’abord embarquée dans l’intrigue, je me suis assez vite lassée du rythme du livre consistant à ce que quand la vie devient enfin supportable pour le(s) personnage(s), une nouvelle catastrophe s’abat sur lui (eux), le rendant encore plus vulnérable(s), démuni(s) et misérable(s) qu’avant. Cette musique récurrente tout au long de l’œuvre me l’a fait tomber des mains une fois le cap de la moitié du livre passé : le procédé romanesque trop bien huilé, m’a lassée. Je manquais de variation de rythme et de surprises. Par ailleurs, j’ai beaucoup apprécié l’étude sociologique : la vie de chacun selon sa caste, sa religion, sa fortune, l’impact de la politique sur la vie du peuple. Pris dans le tourbillon de l’Inde, l’individu n’est rien, s’il n’est pas lié à une famille (Dina et ses beaux parents), un clan (les mendiants), un groupe (Dina, Manek et les tailleurs)... sa survie en dépend.

Sabine
C’est un très beau livre, d’une lecture fluide, construit avec finesse (changement de points de vue, chaque personnage à "son"histoire) et présentant un intérêt culturel évident : la vie en Inde aujourd’hui, violente, inhumaine, prise dans les affres des religions et des sectes. Bien sûr il y a des bons sentiments ; les personnages sont très attachants (sauf le castrateur de la fin !). J'ai aussi beaucoup aimé "le fil conducteur" : le dessus de lit en patchwork, véritable métaphore de ces vies cousues et décousues, métaphore aussi de la construction d’un livre.
Geneviève
Je suis un peu mitigée. J'ai rencontré des gens qui ont adoré ce livre qui m'a rappelé Les Enfants de minuit de Salman Rushdie. La comparaison s'arrête là car le livre de Mitry est passionnant mais il manque de souffle et j'ai eu une lecture laborieuse.
Jacqueline
Je suis partagée. Ça se lit très bien, la lecture est facile. C'était une découverte de l'Inde. Pour moi Indira Gandhi était quand même quelqu'un et là je l'ai vue sous un autre jour. Je ne pouvais pas croire à tant de noirceur. Chacune des histoires peut être vraie mais à la fin c'était trop ! Nous avions lu Le Pousse-pousse et je n'avais pas eu ce sentiment de trop plein ! Il reste beaucoup de choses fortes : le meeting, le bidonville... Mais pour ce soir, j'ai commencé à le relire et c'était moins bien… Je pense que littérairement c'est moins bon.
Annick
Je suis comme Jacqueline. Ça me rappelle les grands romans populaires à feuilleton. On suit les personnages à la trace, au jour le jour. Mais il y a un peu d'enflure dans le détail et ce n'est pas bien écrit. Les personnages sont bien campés, les scènes bien décrites. Mais ce sont des destins catastrophiques. J'avais peu d'intérêt pour l'Inde et sa culture. J'ai été intéressée par les deux tailleurs vivant dans leur village, comment les parents apprennent à leurs enfants à accepter l'inacceptable. J'ai été passionnée par l'aspect d'Indira Gandhi que je considérai comme une figure de la démocratie, de la modernité. Grâce à ce livre j'ai beaucoup appris sur l'Inde. Malgré l'écriture tout passe, tout lasse, il y a pourtant de l'humour même dans les situations effroyables. On ressent le fatalisme de la population indienne. Cette société ne fonde son équilibre que sur l'acceptation des gens.

Liliane
Je trouve qu'on ne montre pas assez dans ce livre que des Indiens deviennent musulmans pour sortir du système des castes.
Brigitte
J'ai eu un problème avec ce livre. J'avais un train à prendre. Lors de la correspondance à Marseille je l'ai oublié. Et le contrôleur a refusé que j'aille le récupérer. Mais comme le train était en retard, la SNCF nous a remboursé une partie du billet avec laquelle j'ai racheté le livre… que j'ai reperdu à Paris !
J'ai lu ce livre comme un documentaire sur l'Inde avec des choses que je savais déjà (la stérilisation), d'autre moins (la vie de la moyenne bourgeoisie). C'est vrai que ce n'est pas une œuvre littéraire. On vivait à la même époque qu'eux, mais fondamentalement de façon différente.

Claire
Ce n'est pas un livre de styliste. Ce livre est formidable et donne à voir le fonctionnement d'une société à travers des destinées. J'ai été tenue en haleine. Ce "trop c'est trop" m'a fait souffrir. Il y a un temps de grâce chez Dina, juste après c'est un drame qui nous ramène encore plus bas. J'ai pensé à Être sans destin. On a jamais d'exposé pour nous donner des infos et ça c'est un savoir-faire. A la fin j'ai été soulagée !... J'aimerais voir ce livre adapté au cinéma.
Florence
J’ai bien aimé cette fresque politico-sociale de l’Inde des années 70 totalement inconnue de moi. A travers des personnages attachants, le livre nous fait toucher du doigt la misère. Par exemple, on ressent bien l’angoisse d’être un SDF. J’ai fait un cauchemar où j’allais d’auvent en auvent sans trouver d’endroit où dormir... Preuve que j’étais vraiment dans l’histoire !
Au début, j’ai trouvé la métaphore du patchwork assez réussie : tant pour le livre lui-même, que pour la vie de ses personnages et pour la société indienne toute entière. Et puis elle est devenue vraiment trop insistante... Et c’est quand même le problème de cet auteur : à trop en dire et à pousser trop loin, il finit par nous lasser.
Manu
Le livre m'a passionné sur les 200 premières pages. Mais l'accumulation de malheurs, de galères m'a paru un peu exagérée. L'idée du patchwork m'a beaucoup plu mais pourquoi diable nous expliquer la métaphore ? Le livre aurait fait un excellent roman s'il n'était pas aussi long ! J'ai réellement peiné à le finir ! Certains personnages auraient fait un roman à eux tout seul : l'avocat par exemple qui traverse à plusieurs reprises le livre. Des scènes sont magnifiques et bien rendues : le trajet de Maneck dans le train et ses rapports avec les voyageurs du compartiment. La description du bidonville est remarquable. Malheureusement, j'ai pris ce livre comme un roman où les salauds payent à la fin leurs crimes mais non... Alors je suis déçu.
Eve
Je suis un peu mitigée. Ce sont des personnages qui sont intéressants, leur mode de vie, la société où ils vivent. Il y a beaucoup de personnages secondaires bien campés mais la fin est too much ! Elle verse dans l'humour noir. Mais j'ai aimé le livre : je ne me suis pas ennuyée et ça ne m'a pas pesé.

Brigitte V
C'est un livre double. J'ai aimé l'aspect politique. C'est un livre lourd, noir.

Françoise O
Je suis désolée mais encore une fois j'ai l'impression de ne pas avoir lu le même livre que vous. Je n'ai pas aimé cette description calme et intérieure du malheur. L'auteur a bien rendu cette acceptation pour les plus malheureux du système des castes. J'ai lu les 300 premières pages mais toutes les dix pages, je devais m'arrêter, c'était insupportable : je ne peux pas lire la visualisation du malheur, de la torture. Je n'arrive pas à prendre de distance. Je ne l'ai pas suffisamment lu pour dire comment je l'ouvre.
Muriel
J'ai adoré ce livre et je suis très étonnée que quelques-uns soient démoralisés par un livre ! L'écriture n'est pas formidable mais ce qui m'a plu c'est le mendiant cul-de-jatte et sa fin tragique : il se fait écraser avec sa planche, c'est extraordinaire. L'étude de la corruption, de l'injustice est intéressante de même que le rasement du bidonville car j'y ai beaucoup cru. Il y a je pense un réelle talent d'écrivain. L'histoire du vélo du mari de Dina qui est ramené huit ans après est saisissante et on le raconte à Dina en rigolant ! On croit aux personnages mais au lieu de me déprimer, ce livre m'a mise en joie !
Claude(de Bretagne)
J'ai pris mes distances par rapport au livre. C'est un livre intéressant, facile à lire (je l'ai lu en trois jours !). Les histoires sont cruelles et cocasses. Les personnages sont touchants. Les principaux personnages ont des vies assez fascinantes. Moi qui ne connaissais pas l'Inde, là je la découvre. Je n'ai peut-être pas réalisé à quel point c'est atroce, ça reste un peu irréel. Le rasement du bidonville m'a intéressée. Par rapport à la France, les SDF ont quand même un toit ! Le camp où sont emmenés les SDF m'a semblé inhumain.
Jessica(de Bretagne)
Dans l'ensemble, c'est un bon roman, mais décevant sur la fin. Les personnages sont attachants par leur courage et leur force. Il y a beaucoup de moments où j'ai ri : l’épopée en car pour aller chercher la promise de Narayan, la scène des toilettes sur les rails et le discours du guide, la carotte offrande de paix entre Maneck et son père, l’échange de bons procédés en matière d'hygiène, le tableau de la mendicité parfaite et à l'inverse beaucoup de moments très violents : la torture et l’assassinat de la famille de Narayabn, les scènes de misère dans les bidonvilles, le passage où Maneck est au pensionnat et que son camarade se "soulage" sur lui, le passage aussi à la fac quand il est enfermé dans un frigo. En bref, j'ai ressenti beaucoup d'émotions très fortes.
Mais trop de termes non traduits (je ne vois pas l'utilité de faire un glossaire si c'est pour garder des termes "exotiques"), des longueurs, une fin presque inutile me font n'ouvrir qu'au 3/4 ce livre. A partir du moment où Om et Ishvar repartent au village (castration, amputation, etc.), j'ai complètement décroché.
Il me reste malgré tout quelques impressions de lecture, des mots qui me viennent à l'esprit en pensant au livre : ça vit, ça grouille, ça pue, poisseux, foule, circulation, saleté, humidité, bruit incessant. Et je trouve que l'auteur a très bien réussi à nous transporter là-bas. J'ai eu un grand besoin de prendre des bols d'air pendant ma lecture tellement ses sensations m'imprégnaient parfois et me dérangeaient (avec presque un écœurement).
Maryvonne(de Bretagne)
Que dire, qu'écrire face à de telles horreurs. J'ai cherché comme un souffle, quelques lueurs de joie (il y en a) à défaut d'espoir, vite assombries par la succession des événements plus effrayants les uns que les autres dans ce monde " où vivre c'est affronter un danger après l'autre ".
Enchaînement impitoyable du malheur, illustrant l'implacable inégalité des chances à travers le monde en même temps que la grandeur et la misère de l'homme.
Grandeur dans l'humain, la tendresse, la générosité, l'abnégation, l'amitié, la solidarité, l'espoir "il y a toujours de l'espoir pour équilibrer notre désespoir, sinon nous serions perdus".
Misère dans l'obscurantisme religieux, le pouvoir politique, la corruption à tous les étages, la mesquinerie, la cruauté.
Misère et grandeur qui posent l'éternelle question du déterminisme et de la liberté.
C'est un très grand romain dont la fin particulièrement bouleversante m'a profondément émue.
Je l'ouvre aux trois-quarts pourtant, tout simplement parce que je reste fidèle à mes goûts : les longs récits descriptifs ne sont pas ma tasse de thé.
Nicole(de Bretagne)
Ce livre m'a fascinée. Je l'ai lu en trois jours, emportée par l'histoire. D'abord la quatrième de couverture et la citation. Ensuite l'appréhension d'être déçue : 880 pages ! Et puis la fascination pour ces personnages, ce pays de la démesure, des extrêmes. J'ai suivi les pas des tailleurs, les interrogations de tante Dina sur sa conduite à tenir, les difficultés de Maneck. Quant à Shankar, quel beau personnage. Ils m'ont tous émue. J'ai souffert avec eux, me révoltant contre tant de misère, d'injustices, de barbarie certaines fois, de corruption...
Mais j'ai aussi ri, j'ai rencontré beaucoup de tendresse.
Une fois le livre refermé, j'avais des images plein la tête. Si je devais n'en garder qu'une, je choisirais la scène où Dina, les tailleurs et Manech sont autour du couvre-lit fait des chutes de tissu et relisent ensemble leur histoire. J'ai trouvé ce passage très très émouvant.
J'ai été étonnée, après la lecture, en repensant à tout ce joli monde, excepté nos quatre personnages, de m'apercevoir que j'avais une certaine sympathie pour le roi des mendiants. Quel paradoxe !

Monique
Je n'ai lu que 80 pages car c'est uniquement parce que je n'ai pas eu le temps. Il n'y a rien de créatif d'un point de vue littéraire. Le livre m'a fait penser au mouvement misérabiliste du XIXème, mais à écouter vos avis, je ne sais pas si je pourrai le lire jusqu'au bout.
Annabel
Il faut aller voir Salaam Bombay ! C'est moi qui ai proposé ce livre et je présente mes excuses à celles qui ont souffert de cette lecture. Je l'ai lu quand j'étais en Inde et ce qui est décrit c'est exactement ce qui se passait quand j'étais là-bas. Mais je trouve le livre mal écrit après une seconde lecture.
J'ai recommandé à beaucoup de gens qui l'ont adoré. L'Inde c'est ça : tout est TROP là-bas ! Indira Gandhi est présentée dans le livre comme une belle salope et c'est ce qui est bien dans ce livre car ce n'est pas ce qu'on entend en Europe !


Nos cotes d'amour, de l'enthousiasme au rejet :
à la folie
grand ouvert
beaucoup
¾ ouvert
moyennement
à moitié
un peu
ouvert ¼
pas du tout
fermé !

 

 

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