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        Rosa Candida 
       Le jeune Arnljótur va quitter 
        la maison, son frère jumeau autiste, son vieux père octogénaire, 
        et les paysages crépusculaires de laves couvertes de lichens. Sa 
        mère a eu un accident de voiture. Mourante dans le tas de ferraille, 
        elle a trouvé la force de téléphoner aux siens et 
        de donner quelques tranquilles recommandations à son fils qui aura 
        écouté sans s'en rendre compte les dernières paroles 
        d'une mère adorée. 
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      Audur Ava Olafsdóttir 
         Rosa candida 
        
      Nous avons lu ce livre en mars 2012. 
      
      Jacqueline entre   
        et   
        Jai trouvé que cétait un bon livre de printemps, 
        je lai lu très agréablement. Jai eu un peu de 
        mal au début, je croyais que lauteur était un homme. 
        Jétais bien dedans, je lai lu dune traite. Cest 
        un regard rigolo sur ce pays que je ne connais pas du tout. Je ne le connaissais 
        que par des polars sombres ou par Jules Verne ; jai envie daller 
        en Islande. Mais ça ne se passe pas en Islande, on ne sait pas 
        où ça se passe. Je nai pas grand-chose à ajouter, 
        cest agréable à lire, mais ça ne laisse pas 
        dempreinte. 
        Claire   
        Quand Katell la présenté, je craignais le pire après 
        Le 
        Goût des pépins de pomme, elle en parlait en valorisant 
        « quelque chose de frais », ça ne ma 
        pas branchée. Puis une copine men a parlé, elle lavait 
        beaucoup aimé ; méfiante, je lui ai demandé 
        « cest pas cucul ? », « non, 
        cest limite, mais ça ny tombe pas ». Jai 
        beaucoup beaucoup aimé mais je ne saurais pas suffisamment dire 
        pourquoi..., jai déjà oublié en partie mais 
        jaimerais sérieusement réfléchir : pourquoi 
        ce livre ma plu ?... Il y a un charme ; les personnages 
        sortent de lordinaire, cest un peu fantastique comme chez 
        Ogawa mais là, pas sinistre : la rose, le frère handicapé, 
        la mère qui meurt héroïquement lair de rien, 
        la rose, le père poule, la nuit chez la famille, la virée 
        en voiture avec létudiante, la rose toujours, les moines, 
        carrément le nom de la rose, la cellule du moine pleine de vidéos, 
        tout est surprenant, et jai suivi avec un intérêt constant 
        cette aventure. Le thème, cest la paternité, dit lauteure 
        dans une interview, mais moi je ne vois pas ça comme le centre, 
        même si la momichette réconcilierait avec la gente bébéoide ; 
        ce couple qui se retrouve, tout est étonnant et présenté 
        comme si ça allait de soi. Je regrette de navoir pas fait 
        une lecture plus attentive pour déceler ce qui joue. Je ne trouve 
        pas ça cucul ; au cinéma je verrais bien un film en 
        images de synthèse, comme quelque chose dirréel. 
         
        Rozenn 
        Je navais pas une envie folle de le lire. Jai eu du mal à 
        le finir, je lai feuilleté très vite dans le bus pour 
        savoir sils se mettent en couple. La fin est très forte, 
        elle se taille et lui laisse le môme. Jaime laspect 
        pas fini du mec. Il ne sait pas ce qui se passe, ce quil sent, il 
        est en train dapprendre. Mais ça ne le tracasse pas de ne 
        pas savoir. Il est dans le temps du moratoire, jai limpression 
        de retrouver le père de ma fille, cest un miracle. Le bébé 
        est génial, ça a quelque chose dagaçant. La 
        fille se débrouille bien, elle fait un môme et elle se taille. 
         
        Françoise  
        Moi, je crois quelle va revenir. Jai été subjuguée. 
        Contrairement à Claire, ce que Katell en avait dit mavait 
        convaincue. Et je nai pas été déçue. 
        Ce livre ne ressemble à aucun autre, cest une espèce 
        de conte, dans un pays inconnu, imaginaire. Il ne se passe rien dautre 
        que ce que raconte le narrateur et cest reposant, cest une 
        bouffée doxygène, mais pas ennuyeux une seconde. Javoue 
        quaprès avoir lu American 
        Psycho, puis Claustria (et maintenant Le Juif Süss) 
        quel agréable intermède... Cest un OLNI (Objet Littéraire 
        Non Identifié) quon aimerait rencontrer plus souvent. Cest 
        une narration immédiate, naïve dans le bon sens du terme. 
        Ce garçon semble un peu niais, mais en fait il sait très 
        bien ce quil veut tout en prenant les choses comme elles viennent. 
        Cest un univers très particulier : ce pays qui laccepte, 
        ce moine cinéphile, et en arrière plan son père, 
        son frère handicapé. Bref, je trouve que lauteure 
        a beaucoup de talent pour nous charmer à ce point et sans en avoir 
        lair. Je lai lu depuis plusieurs mois, et je me suis demandé 
        ce quil men resterait, et bien justement, et étonnamment, 
        il men reste beaucoup ! Grand plaisir de lecture. Je le conseille 
        à tout le monde.  
        Katell   
        Comment je lai découvert ? Jen ai fait cadeau 
        à quelquun car je savais quau moins la couverture lui 
        plairait. Mais la personne lavait déjà lu, alors je 
        lai gardé pour moi, et je lai lu, et je lai énormément 
        diffusé. Bertrand la adoré. Il sest identifié 
        au personnage. Lauteure est très forte, elle fait émerger 
        un héros masculin jeune, de notre temps ; ça ma 
        fait penser à Russel Banks : se mettre dans la peau dun 
        personnage aux antipodes de soi. Il men reste beaucoup de choses. 
        Quand il arrive dans ce nouveau pays, cest déjà un 
        tiers du livre, il a lappendicite, cest la vraie vie, ça 
        peut arriver à tout le monde, le périple en voiture, les 
        scènes de cuisine, de bouffe... jadore ! Je dirai juste 
        un peu comme Rozenn, la petite est vraiment septième merveille 
        du monde... elle dort, elle pleure pas... il y a des scènes touchantes, 
        la mère géniale, le moine cinéphile, etc. Cest 
        un livre sympathique à diffuser autour de soi. 
       
        
       
        
           
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               Nos cotes d'amour, de l'enthousiasme 
                au rejet : 
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