Quatrième de couverture : "Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le livre et que vous n'avez jamais osé demander, tel pourrait être le sous-titre du présent ouvrage, qui dresse, avec humour et érudition, la liste des questions plus ou moins sérieuses qui préoccupent tout lecteur : Faut-il ranger vos livres et ceux de votre conjoint dans une seule bibliothèque ou faut-il au contraire garder des étagères séparées ? Que faire des livres dont nous devons nous séparer faute de place ? La lecture aux toilettes est-elle féminine ou masculine, ou universelle ? Comment voyager avec ses livres sans déclencher de douloureux lumbagos ? Pourquoi la donation des Tables de la Loi constitue-t-elle le premier événement éditorial de l'Histoire ? Doit-on prêter ses livres ? Y a-t-il une position qui permet de lire confortablement au lit ? Quelle est la différence entre un auteur et un éditeur ?
En une soixantaine de brefs billets d'humour, Michael Handelzalts aborde ainsi tous les aspects ou presque de la vie du livre. Drôle et érudit à la fois, Histoires d'en lire s'adresse à tous ceux qui, de près ou de loin, partagent ce besoin ancestral et très humain d'entendre ou de raconter des histoires."

Michael Handelzalts est critique littéraire et rédacteur en chef du supplément littéraire de Ha'Aretz, le grand quotidien libéral d'Israël. Deux volumes rassemblant ses éditoriaux ont déjà paru avec un vif succès dans son pays.

Michael Handelzalts
Histoires d'en lire

Nous avons lu ce livre en juin 2002.

Françoise
C’est un essai amusant sur les livres et la lecture. En fait, ce sont des chroniques qui ont d’abord été publiées dans un journal. Il est agréable de les lire par petites touches pour se distraire d'une autre lecture "de fon». Evidemment, on pense à l’Histoire de la lecture d’Alberto Manguel - auquel l’auteur fait également référence- mais en moins savant et plus impulsif. L’auteur ici fait ses billets sous l’influence de l’actualité. C’est intéressant d’avoir le point de vue d’un Israélien par exemple sur la publication d’un livre de Céline en Israël, et sur des concerts de Wagner. J’ai bien aimé la métaphore de la lecture comme l’anesthésie "pilote de l’âme" (p. 28), et du livre comme écran (p. 31) ; et aussi ce qu’il dit du Liseur. Presque chaque billet se termine par une petite pointe d’humour, ce qui en rend la lecture agréable ; mais encore une fois, à petites doses, sinon on finit tout de même par s’ennuyer.

Christine
Je n'adore pas le genre "réunion de chroniques", on reste toujours un peu sur sa faim. Evidemment on se retrouve dans quelques réflexions, c'est forcé, il y en a pour tout le monde. Je l'ai lu sans déplaisir, jusqu'au bout. J'ai trouvé intéressant que le chroniqueur soit israélien, ça nous change un peu. Ce que j'ai apprécié également chez cet auteur c'est son absence de prétention.

Loana
Le livre parle de quelque chose que j’aime, mais je n’arrive pas à fixer mon attention. L’auteur dit toujours la même chose. J’ai souvent l’impression de l’avoir déjà lu. Je n’ai aucune opinion. Ou plutôt, je ne suis pas emballée. J’ai passé mon temps à entrouvrir ce livre.

Jacqueline
J’ai acheté ce livre alors que je ne lis que des livres empruntés à la bibliothèque, car il y est introuvable. J’ai aimé le titre, mais le livre m’a beaucoup déçue. Il cite des livres, mais ne donne pas envie de les lire. C’est très plat. Ca ne m’a pas intéressée. ça ne donne pas non plus envie de lire le journal d’où ces chroniques sont extraites. J’avais un préjugé favorable, mais qui n’a pas suffi…

Brigitte
J’ai eu du mal à le trouver. C’est LE livre idéal pour lire dans les transports en commun. Un chapitre pour quelques stations de métro. Sinon, bon. Une chose m’a intéressée, ce qui est dit sur des publications en Israël (Céline), sur les gens dans les camps qui crèvent de faim et lisent La faim de Hamsun. Ce qui est gênant, c’est le format de la chronique.

Claire
Je suis partagée entre une certaine séduction et les avis exprimés. J’ai été séduite par la quatrième de couverture. Mais j’ai proposé trop vite ce livre au groupe, car il mérite une certaine sévérité. Pourtant, pour ma part, j’ai justement aimé la régularité de la forme de ces chroniques : un livre cité, les références aux livres dans la vie quotidienne, l’exotisme de quelques touches israéliennes, une légèreté, voire un humour (le prix des titres originaux par exemple, c’est rigolo). J’ai aimé retrouver les références à Manguel. J’ai trouvé du plaisir. C’est léger. Et c’est un grand sujet. Mais le traitement qu’il en fait est volatile. Et puis, la réunion sans plus de ces chroniques les aplatit. Elles doivent être agréables à découvrir dans son périodique habituel. Mais lues dans ce rassemblement sans aucune construction, ça craint.

 

Nos cotes d'amour, de l'enthousiasme au rejet :
                                        
à la folie
grand ouvert
beaucoup
¾ ouvert
moyennement
à moitié
un peu
ouvert ¼
pas du tout
fermé !

 

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