La série Le Prisonnier

« Un agent secret britannique démissionne brutalement de son poste et rentre chez lui au volant de sa Lotus Seven. Alors qu'il fait ses valises pour partir en vacances, un gaz anesthésiant est diffusé dans son appartement londonien. À son réveil, il est dans un autre lieu, le Village. C'est un endroit étrange, à l'architecture baroque, dirigé par le Numéro 2 et habité par une communauté de villageois, tous vêtus d'habits colorés. Un badge numéroté sur la poitrine les identifie. L'homme est désormais le Numéro 6.

Au village les habitants n’ont plus de nom, mais un badge avec un numéro. Plus le numéro est élevé moins l’individu est important au sein de la hiérarchie du Village. Le numéro 1 a le pouvoir absolu.

Le Prisonnier (The Prisoner) est une série télévisée britannique en 17 épisodes de 52 minutes, créée par l'écrivain et ancien agent des services secrets George Markstein et Patrick McGoohan, acteur principal, scénariste, et le producteur exécutif. En version originale, elle a d'abord été diffusée au Canada en 1967, puis au Royaume-Uni.

Présentée initialement comme un thriller, du même moule que la série précédente avec Patrick McGoohan, Destination Danger, Le Prisonnier utilise les ficelles du roman d'espionnage, teintées de science-fiction, d'allégorie et de drame psychologique. La combinaison des thèmes de la contre-culture des sixties, et sa mise en scène surréaliste, ont fait du Prisonnier une série profondément influente sur la production des programmes de science-fiction, de fantastique, et sur la culture populaire en général

Lors de sa première diffusion en France, au printemps 1968, la violence de certaines séquences fut amputée par les censeurs de l'ORTF. Ainsi, on ne voyait jamais à l'écran comment « Le Rôdeur » étouffait ses victimes car l'image était supprimée dans tous les épisodes. Dans The Chimes of Big Ben (Le Carillon de Big Ben), la tentative de suicide de Nadia fut coupée. De même pour de nombreuses séquences de Free for all (Liberté pour tous) où le No 6 se fait gifler par la petite servante, puis rouer de coups. Enfin, l'épisode The General fut traduit par Le Cerveau, pour éviter toute confusion avec Charles de Gaulle, alors président de la République. On fit refaire la version française en remplaçant "le général" par "le cerveau" dans tous les dialogues. Cette précaution sera levée quelques années plus tard, après la mort de De Gaulle. »

(extrait de wikipedia)

Le début de la série Le Prisonnier sur youtube : https://www.youtube.com/watch?v=fk_CfPEjU10.